(SOCIÉTÉ) ÂGE DES CHIENS : La méthode actuelle de calcul serait erronée

23 septembre 2020 –  Jusqu’à aujourd’hui pour définir l’âge de votre chien vous faisiez comme tout le monde, vous multipliiez son âge par sept. Sachez que d’après une nouvelle étude, cette méthode est erronée puisque le ratio évoluerait dans le temps.

UN NOUVEAU MODE DE CALCUL

Publiée dans la revue CellSystems en juillet dernier, une étude que l’on doit à l’Université de Californie à San Diego (États-Unis) montre que le ratio évoluerait au fur et à mesure que les canidés prennent de l’âge. L’étude rappelle que nous ne vieillissons pas à la même vitesse que le meilleur ami de l’homme ce qui doit nous obliger à remettre en question la comparaison linéaire de 1 pour 7 ans.

GROUPES MÉTHYLES

Basée sur l’évolution des schémas des groupes méthyles (N.D.L.R. :Les groupes méthyles sont des molécules qui se fixent sur une partie de notre ADN) dans les génomes des hommes et des chiens au fur et à mesure que les individus vieillissent…Le but étant de positionner l’ADN afin de favoriser le prochain palier de son développement.

Effectués sur 104 labradors, allant de chiots à des chiens de 16 ans, les scientifiques ont étudié leur processus chimique de méthylation avant de les comparer à celui des hommes.

graphique min

Crédits schéma : Université de Californie à San Diego / CellSystems

À partir des résultats de leurs recherches, les responsables de l’étude ont pu mettre en place une nouvelle “horloge épigénétique” qui se base sur la lecture épigénétique d’un morceau de peau, d’un organisme ou d’une cellule afin de calculer son âge.

ET ALORS, QUEL ÂGE A MON CHIEN ?

Même si l’étude doit être affinée en fonction des races de chiens, si l’on en croit les chercheurs en question, un chiot labrador de huit semaines aurait, à peu de choses près, l’âge d’un bébé humain de neuf mois. Période durant laquelle leurs dents poussent. À la fin de sa vie, d’une douzaine d’années en moyenne, un labrador aurait 70 ans en âge humain. Comme le soulignent les responsables de l’étude de l’Université de Californie à San Diego (États-Unis), cette nouvelle compréhension du vieillissement des canidés va faciliter le travail des vétérinaires dans le diagnostic de certaines maladies.

Bob Bellanca (rédaction btlv.fr)

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