13 Janvier 2021 – En Chine, des archéologues annoncent avoir retrouvé la tombe de l’empereur Huandi, aussi connu sous le nom de Liu Zhi.
Sa localisation aurait été confirmée par la découverte d’un artéfact remontant à la période de son règne durant la dynastie des Han orientaux.
Avant de réaliser cette étonnante découverte, un spécialiste de l’Institut de recherche sur les reliques culturelles et l’archéologie de la ville de Luoyang (capitale impériale de Chine durant 200 ans) a suivi des indices disséminés dans différents textes anciens.
Son enquête l’a finalement mené à un récipient en pierre, qui selon lui, proviendrait « presque certainement » du mausolée funéraire de Liu Zhi, monarque qui serait
à l’origine du déclin de la puissante dynastie des Han.
UN VASE VIEUX DE 1840 ANS
Ces fouilles ont ainsi permis de mettre au jour un vase en pierre de 25 centimètres de haut et 80 cm de diamètre.
Dessus, y figure une inscription précisant sa date de création : « fabriqué durant la troisième année de Guānghé ».
Une inscription qui fait référence au règne de Liu Hong, successeur de l’empereur Huandi (Liu Zhi), et qui correspond à l’année 180.
UN MAUSOLÉE DÉJÀ ÉVOQUÉ DEPUIS PLUSIEURS ANNÉES
Avant cela, des documents historiques analysés par les chercheurs laissaient déjà penser que Liu Hong avait fait construire un mausolée consacré à son prédécesseur durant son règne.
La récente découverte réalisée à Luoyang, ancienne capitale sous la dynastie des Han orientaux, semble confirmer cette théorie.
« Avec les précieux documents indiquant la localisation de la tombe de l’empereur, cette découverte nous rend quasi certains qu’il s’agit de la tombe de l’empereur Liu Zhi », explique Wang Xianqiu, chercheur au Luoyang City « Cultural Relics and Archaeology Research Institute [Institut des reliques culturelles et de la recherche archéologique] », qui dirige le projet de fouilles.
Cela fait de nombreuses années que les archéologues connaissent l’existence de ce mausolée ; c’est toutefois une preuve supplémentaire qui vient de faire surface.
Samuel Agutter (rédaction btlv.fr)