ARCHÉOLOGIE : retour au Liban de cinq pièces d’antiquité volées durant la guerre (btlv.fr/source AFP)

3 février 2018 : Le Liban a célébré vendredi le retour de cinq pièces d’antiquité vieilles de plus de 2.400 ans et d’inspiration hellénistique, volées il y a plus 30 ans durant la guerre civile qui a ravagé le pays entre 1975 et 1990. 

Parmi les cinq pièces, figure une tête de taureau en marbre blanc de taille réelle, prêtée par un collectionneur privé au Metropolitan Museum of Art (Met) de New York. Évaluée à quelque 1,2 million de dollars, cette statue serait d’origine grecque et daterait d’environ 360 avant J.C. Elle aurait été découverte lors de fouilles dans les années 1960 avant d’être volée pendant la guerre civile. Ces cinq objets, découverts sur le site du dieu phénicien de la guérison Eshmoun, avaient disparu en 1981 des entrepôts archéologiques de Byblos, au nord de Beyrouth. Elles ont refait surface sur “le marché international des antiquités” selon un communiqué du ministère de la Culture. “Nous sommes engagés autant que possible à rapatrier les pièces qui ont été volées au Liban durant la guerre”, a lancé le ministre de la Culture, Ghattas Khoury, lors d’une cérémonie au Musée de Beyrouth marquant le retour des cinq pièces. Le ministre a également rappelé le lancement de la campagne “notre patrimoine n’est pas à vendre”, menée conjointement avec l’Unesco, pour”contrer le trafic illégal d’antiquités”. Sur les cinq pièces, trois ont été rapatriées depuis les Etats-Unis, notamment deux torses en marbre datant des 4e et 6e siècles avant J.C. Un autre torse masculin, datant du 5e siècle avant J.-C., a été retrouvé dans une galerie d’art en Allemagne. Une statue en marbre blanc, représentant un jeune garçon vêtu d’une longue tunique portant une inscription en phénicien, avait été retrouvée par les douanes libanaises en janvier au port de la ville de Tripoli, dans le nord du Liban. Durant la guerre civile, de nombreux sites archéologiques du Liban ont été partiellement pillés. Le musée national de Beyrouth, situé sur la ligne de démarcation qui divisait la capitale, n’a pas échappé aux ravages.

François Deymier (btlv.fr/source AFP)

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