19 septembre 2018 : Et c’est au Japon que ce supercalculateur uniquement dédié aux simulations en astronomie vient d’entrer en service. L’Aterui II possède 40 000 cœurs et est capable de modéliser les interactions d’un milliard d’étoiles. C’est gigantesque.
Déjà grâce à Hubble, aux télescopes géants – tels le TGT (Très grand télescope) du Chili ou encore le futur ELT (Extremely large telescope) de l’Observatoire européen austral – les astronomes pouvaient observer quelques merveilles très éloignées, mais ces images ne suffisaient pas à se rendre au plus près des objets si lointains. Ce sont les modélisation et simulation par ces monstrueuses machines à calculer qui peuvent matérialiser ces mondes inexplorés.
En général, ils sont si puissants qu’ils sont partagés par les laboratoires du monde entier pour de nombreuses simulations, comme l’évolution du climat, la sismologie, etc. Sauf que dans le cas de l’Aterui au Japon, c’est exclusivement à la recherche en astronomie qu’il est exploité.
Les caractéristiques techniques sont délirantes :
- trois millions de milliards d’opérations à la seconde
- Cray XC50 enfermant 40 000 cœurs de calcul, capables de réaliser trois millions de milliards d’opérations par seconde
- chaque processeur dispose de 20 cœurs pour 40 threads
- 385 To de mémoire vive
Avec ce supercalculateur, il est désormais possible de calculer les variables gravitationnelles des astres entre eux pour déterminer leurs interactions. Le supercalculateur a la capacité de modéliser une galaxie entière composée de 100 milliards d’étoiles !
Un rêve d’astronome est en train de se concrétiser…
Henri Coron (btlv.fr/source CFCA)
