CLIMAT : on pensait qu’un archipel du Pacifique allait disparaître, il n’en est rien (btlv.fr/source AFP)

12 février 2018: On pensait que l’archipel des Tuvalu allait disparaître prochainement, englouti par la montée des eaux à cause du réchauffement climatique. Bonne nouvelle, cela ne va pas arriver, au contraire il s’agrandit. C’est une nouvelle qui vient d’être publiée par le journal Nature.

Des scientifiques ont passé au crible les changements dans la géographie des neuf atolls coralliens qui constituent les Tuvalu ainsi que 101 îles entre 1971 et 2014, en se servant de photographies aériennes et d’images satellite. Durant cette période, huit atolls et les trois quarts des îles se sont agrandis. La surface terrestre s’est accrue de 2,9 % alors même que le niveau de la mer montait deux fois plus que la moyenne mondiale. Pour Paul Kench, coauteur de l’étude parue dans le journal Nature Communications, celle-ci contredit l’idée que les îles de basse altitude seraient englouties par la montée des eaux due au réchauffement.

DES ÎLES GÉOLOGIQUEMENT DYNAMIQUES

« Nous avons tendance à voir les atolls du Pacifique comme des terres statiques qui seront tout simplement inondées par la hausse du niveau de la mer, mais il y a de plus en plus de preuves que ces îles sont géologiquement dynamiques, et en train de changer constamment », a-t-il déclaré. « Les conclusions de notre étude peuvent sembler contredire nos intuitions, vu que le niveau de la mer augmente dans la région depuis les 50 dernières années, mais le changement dominant dans les Tuvalu pendant cette période, c’est l’expansion, pas l’érosion. » Des facteurs comme l’orientation des vagues et les sédiments apportés pendant les tempêtes peuvent compenser l’érosion provoquée par la montée des eaux. Si le changement climatique reste une menace majeure pour ces îles, écrivent les auteurs, il faut toutefois repenser la réponse de ces pays au problème. Les autorités des îles du Pacifique doivent se pencher sur leur avenir à long terme plutôt que d’envisager l’émigration des habitants vers d’autres pays comme l’Australie ou la Nouvelle-Zélande, poursuivent les chercheurs.

François Deymier (btlv.fr/source AFP)

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