20 novembre 2019 : Une étude de la Royal Astronomical Society publiée dans le magazine National Geographic révèle la présence de satellites de nuages de poussière autour de notre planète. Ce sont ces mêmes nuages qui risquent de mettre en péril les futures missions spatiales.
LA TERRE AURAIT-ELLE 3 LUNES ?
Si, jusqu’à aujourd’hui, elle est considérée comme le seul satellite de la Terre, la Mune risque de ne plus être la seule à jouer ce rôle. C’est dans la publication du 6 novembre dernier, de National Géographic, que nous apprenons l’existence de deux autres lunes. En réalité, il s’agirait de « lunes fantômes ». En clair, ce sont des nuages de poussière qui tournent en orbite autour de la terre.
QUE SONT CES LUNES ?
Situées à environ 400 000 km, ces « lunes de nuages de poussière » envoient un signal relativement faible en direction de la terre. Voilà pourquoi les doutes furent permis pendant très longtemps à propos de leur réalité. Les premières observations du genre remontent à 1961, on les doit à l’astronome polonais Kazimierz Kordylewsk, mais récemment, les choses se sont accélérées grâce l’astronome hongroise JuditSlíz-Baloghet à son qui a utilisé des filtres polarisants comme l’explique la chercheuse « Les nuages de Kordylewski sont deux des objets les plus difficiles à observer. Bien qu’ils soient aussi proches de la Terre que la Lune, ils sont largement ignorés par les astronomes. Il est intrigant de confirmer que notre planète a des pseudo-satellites poussiéreux en orbite aux côtés de notre voisine lunaire ».
PLUS GROS QUE NOTRE PLANÈTE
D’après les scientifiques responsables de l’étude du phénomène, chaque nuage de poussière mesure environ 30 disques lunaires par 20 soit environ 105 000 km par 72 000 km, et est donc quasiment neuf fois plus imposant que notre planète !
LES MISSIONS SPATIALES VONT DEVOIR S’ADAPTER
Certaines des futures missions spatiales ont pour objectif de poster des satellites aux points de Lagrange (L1 à L5 sur le schéma ci-dessous). Ces deux points sont des endroits où les satellites consomment peu de carburant pour se maintenir en orbite. En 2022, le télescope spatial James Webbquisera placé sur le point de Lagrange L2. D’autre part, d’autres missions spatiales devraient se servir de ces points afin de mettre en place la future route interplanétaire et notamment concernant la colonisation de la planète Mars.
Rédaction btlv.fr (Source : National Geographic)
