13 novembre 2020 —Paranormal est une série de six épisodes, qui se déroule dans les années 1960. Elle suit les aventures de l’hématologue Refaat Ismail, interprété par l’acteur Ahmed Amin, qui est confronté à des phénomènes paranormaux. Pourtant, ce professeur d’université ne croit absolument pas à tous les phénomènes étranges auxquels il est confronté. C’est un indécrottable sceptique. Fumant clope sur clope durant toute la série, il n’a rien d’un Fox Mulder dans « X-Files ».
Il est accompagné d’une sorte de Scully écossaise, la scientifique Maggie Mackillop, interprétée par l’actrice libano-britannique Razane Jammal, déjà vue dans les films « Carlos » (2010, d’Olivier Assayas) ou « « Une histoire de fou » (2015, de Robert Guédiguian). Elle joue ici Maggie, une rousse flamboyante dont est amoureux le Dr Refaat, et apporte de la lumière dans cette série sombre.
Ils entreprennent de résoudre les mystères à travers les rues du Caire, dans des temples pharaoniques ou encore dans le désert libyen.
ESTAMPILLÉE PRODUCTION « À SUSPENS »
La série Paranormal est basée sur les bestsellers d’Ahmed Khaled Tawfik, auteur égyptien de nombreux romans d’horreur, de science-fiction et des thrillers médicaux qui l’ont rendu très populaire parmi les jeunes dans son pays et le monde arabe. Elle a été mise en ligne la semaine dernière dans neuf langues, dont l’arabe. Au total, elle vise les audiences de 190 pays.
“Avec un public aussi large, il était logique que nous participions à ce projet”, précise Ahmed Sharkawi, le responsable du contenu en arabe et pour l’Afrique pour Netflix.
“Nous nous réjouissons que les fans puissent voir leurs personnages préférés – monstres et fantômes – prendre vie. Et ceux qui n’ont pas lu les romans vont découvrir une forme différente de fiction”, poursuit M. Sharkawi.
L’Égypte, productrice historique de films et séries télévisées, a longtemps bénéficié à travers ce biais culturel d’une grande influence dans le monde arabe, une influence qui a toutefois décliné ces dernières années.
François Deymier (rédaction btlv.fr)
