25 juin 2021 — Nous venons de l’apprendre, le 21 févier dernier, un hélicoptère de la police de Tucson en Arizona s’est lancé dans une course poursuite avec un « drone » aux comportements plus qu’étranges, après que celui ait pénétré un espace aérien sensible. Faisant preuve d’une vélocité rare et affichant des capacités hors du commun, les pilotes n’en sont toujours pas revenus. Alerté de l’incident, le FBI a ouvert une enquête tout en demandant l’aide du public au cas ou certains civils auraient observé ledit « drone ». D’après le site américain Warzone, qui s’est procuré le rapport de l’incident, l’engin fut repéré la première fois au-dessus de réservoirs de carburant à l’ouest de la base aérienne Davis-Monthan, avant de pénétrer son espace aérien totalement interdit.
Base de Davis-Monthan
Les hélicoptères des forces de l’ordre se sont alors lancés à sa poursuite avant de le perdre dans les nuages à près de 4000 mètres d’altitude. L’hélicoptère du CBP (ndlr : service des douanes et des frontières aux USA), un Airbus AS 350 et celui de la police de la ville, un Bell 206B-3 Jet Ranger, n’ont jamais réussi à rattraper le « drone » en question.
Airbus AS 350 des douanes américaines
Un incident qui démarre par un certain Dan Marries qui travaille pour la chaine de TV KOLD, une filiale locale de CBS à Tucson. Ce dernier raconte d’ailleurs que les agents du FBI
impliqués dans l’enquête ont déclaré que le drone était « fortement modifié », et qu’il effectuait des « manœuvres erratiques », avant de monter jusqu’à 4000 mètres tout en se maintenant à des vitesses supérieures à 160 km/h malgré un vent de face. Un agent interrogé par la chaine KOLD a déclaré que le FBI ne savait pas si le drone était d’une conception quadricoptère (ndlr : avec 4 rotors) ou hexacoptère ndlr : avec 6 rotors) .
Le rapport de l’incident mentionne que l’engin comportait un seul feu vert sur son ventre et qu’il fut difficile à observer par l’opérateur chargé de cela même à l’aide de lunettes à vision nocturne. Si à ce jour, il est dit qu’aucun enregistrement vidéo n’a été fait de l’incident par l’hélicoptère de la police de Tucson, on apprend toutefois que le « drone » a survolé toute la ville à une altitude de 3000 mètres, en faisant tout pour gêner l’équipage de l’hélicoptère. La police a également signalé que le drone « semblait se déplacer de manière erratique comme si le signal avec sa base d’attache s’affaiblissait », alors qu’il volait en direction du nord-ouest hors de la ville. L’officier de vol rapporte aussi que le drone a été vu pour la dernière fois à une altitude « supérieure à 3600 mètres » volant à plus de 120 Km/h. Ce qui étonna les pilotes des deux engins de la police et des douanes fut son autonomie. Lancé à sa poursuite et après un bon moment, ils espéraient que ses batteries faiblissent mais malheureusement il n’en fut rien.
DRONE OU OVNI ?
Le pilote a également déclaré que le drone « était très sophistiqué fonctionnant comme aucun un autre « objet volant » qu’il avait pu observer dans sa carrière, capable de faire des cercles autour de son hélicoptère alors qu’il s’était lancé à sa poursuite à plus de 4000 mètres d’altitude à des vitesses « bien supérieures à 160 Km/h. Incapables de rattraper le « drone », au bout d’une heure d’un intense rodéo aérien, les hélicoptères ont dû se désengager de la poursuite afin de faire le plein et après avoir perdu le drone dans la couverture nuageuse. Pour l’un des pilotes : « on ne sait pas quelles étaient les intentions de cet engin très sophistiqué volant au-dessus de la base aérienne de Davis-Monthan, ni à quelle distance se trouvait son point de décollage et sa destination finale, mais Il est assez clair cependant qu’il ne ressemblait à aucun autre objet volant que nous connaissons ». Une chose est sure, s’il s’agit d’un « drone » terrestre, il semble évident que son pilote est très expérimenté étant donné que l’engin était capable de tourner en rond autour des hélicoptères à des altitudes et des vitesses élevées. Ces caractéristiques de vol ne font qu’augmenter sa nature étrange et en font encore un cas inexpliqué. Sans pour autant faire le rapport avec les « Ovnis » observés par l’US Navy depuis 2004, on ne peut s’empêcher d’y voir tout de même un petit lien. Comme les avait baptisé en 2014 sur BTLV, l’ufologue Claude Lavat, il s’agit bien ici d’un « Drovni ».
Bob Bellanca (rédaction btlv.fr)
