3 décembre 2020 – D’après l’Organisation Météorologique Mondiale, 2020 ferait partie des trois années les chaudes jamais enregistrées.
2011-2020 : LA DÉCENNIE LA PLUS CHAUDE
Depuis quelques mois, entre janvier et octobre, la température globale est 1,2°C au-dessus de l’ère préindustrielle (1850-1900). Les premiers relevés de températures modernes sont effectués depuis 1850. Les scientifiques et météorologues du monde entier ont pu observer une nette accélération ces six dernières années.
L’OMM, qui dépend des Nations Unies, a publié ce mercredi 2 décembre un rapport provisoire. Les résultats finaux seront visibles dès mars 2021. Pour l’instant, après 2016 et devant 2019, les données collectées actuelles mettent en deuxième position 2020.
Petteri Taalas, le Secrétaire Général de l’OMM, a tenu à nous alerter, « 2020 est en passe de devenir l’une des trois années les plus chaudes jamais enregistrées sur le globe », et a rajouté, « il y a une chance sur cinq pour que celle-ci dépasse temporairement 1,5°C d’ici 2024, ce qui nous rappelle que cette année marque le 5e anniversaire des Accords de Paris sur le climat. Nous devons faire plus d’efforts ».
Ces accords de Paris doivent contenir et éviter d’ici 2100, un changement climatique dangereux en limitant le réchauffement de la planète en dessous de 2°C par rapport aux niveaux préindustriels mais aussi limiter la hausse des températures à 1,5°C.
DES CONSÉQUENCES POUR LA PLANÈTE
Malgré la crise du Covid 19 et le confinement depuis quelques mois, les émissions de gaz à effet de serre ont continué à augmenter.
Une des préoccupations les plus importantes est la hausse de la chaleur des océans, ils n’ont jamais été aussi chauds. Un record a été atteint, 80% des océans ont été exposés au moins une fois dans l’année à une vague de chaleur océanique. Un phénomène à éviter car les conséquences seront très lourdes pour la Terre, les écosystèmes marins souffrent déjà de l’acidification des eaux.
Le réchauffement climatique va continuer et va engranger encore plus de dégâts, des canicules, des feux de forêts ou encore des inondations toujours plus fortes, d’après le rapport de l’OMM.
Morgane Nenert (rédaction btlv.fr)