16 mars 2018 : L’agence spatiale américaine vient de le confirmer, 7 % des gènes de Scott Kelly ont été irrémédiablement modifiés. Cette découverte a pu être prouvée à la suite d’analyses effectuées sur Scott Kelly qui a passé 520 jours dans la station spatiale internationale, les analyses portent sur une période entre mars 2015 et mars 2016.
Une étude qui put être réalisée, car l’astronaute avait un frère jumeau Mark resté sur terre. Avant le voyage spatial, leurs codes génétiques étaient identiques. C’était le meilleur moyen d’obtenir des résultats probants. Cette modification des gènes serait liée au système immunitaire, à la formation des os, au manque d’oxygène, et au taux élevé du dioxyde de carbone.
LE STRESS SPATIAL
Cette modification des gènes est due à un stress atypique : le stress spatial, l’espace qui n’est pas un lieu naturel pour l’homme, pousse son corps à réagir face au danger. Qui pousse l’organisme à réagir par une manifestation moléculaire.Il n’est pas revenu tout à fait le même, après son voyage dans l’espace.Une étude a été menée par la NASA, et a montré que l’astronaute a subi une série de modifications biologiques avec une altération de son ADN. Les chercheurs ont étudié l’évolution psychologique et physiologique de Scott Kelly pendant son séjour dans l’espace et depuis son retour. La NASA publiera les résultats de son étude dans le courant de l’année.
François Deymier (btlv.fr/source Newsweek)
