22 février 2021 – Selon une nouvelle étude, un type spécial de trous noirs posséderait des perturbations au niveau de l’horizon des événements : des « cheveux gravitationnels ». Si ce phénomène venait à être confirmé, une partie des modèles théorisés par Einstein serait remise en question. Les trous noirs étant définis à partir de seulement 3 critères (la masse, la charge et la vitesse de rotation), les chercheurs ont découvert dans une nouvelle étude, que certains trous noirs se dédouanent de ce « théorème de la calvitie » quand ils sont « saturés » par la charge ou la rotation maximale qu’ils peuvent supporter. Lior Burko, du laboratoire Theiss Research souligne qu’« il doit y avoir une hypothèse qui n’est pas satisfaite, pour expliquer comment le théorème ne s’applique pas dans ce cas. »
L’équipe s’est basée sur des travaux du mathématicien Stefanos Aretaki qui avait remarqué que si les perturbations externes des trous noirs extrêmes se désintègrent de la même façon que pour les trous noirs réguliers (le long de l’horizon des événements), certains champs de perturbation évoluent indéfiniment dans le temps. Ces dernières engendreraient à certaines zones de l’horizon d’un trou noir, une attraction gravitationnelle plus forte que sur d’autres secteurs. C’est comme cela que des « cheveux gravitationnels » de trous noirs pourraient se former.
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Thierry Penin (rédaction btlv.fr)