(ESPACE) De la matière noire a été trouvée dans la toile cosmique

9 novembre 2020 – La matière noire représenterait 27% de l’énergie de l’Univers. Une autre partie de l’Univers est appelée la matière baryonique. Cette dernière, 40% de l’Univers, rassemble les composants des atomes : les protons, les neutrons et par extension, les électrons. Ces derniers sont, en réalité appelés plus précisément les leptons. Des chercheurs auraient utilisé des rayons X pour percer les mystères de la matière noire et avoir, enfin, une preuve d’observation de la présence de cette substance appelée quelquefois matière « transparente » de l’Univers.

Le nombre de baryons théorique dans les amas de galaxies de l’Univers local, dans les étoiles et dans les nébuleuses est 2 fois plus élevé par rapport aux observations.

Dans l’Univers, des filaments relient les galaxies entre elles. La toile cosmique est composée de nœuds galactiques et de filaments conçus de matière baryonique, ordinaire. Dans cette matière « ordinaire », du gaz diffus, entre 40 et 50% des baryons restent « invisibles », indétectables par les chercheurs.

LA MATIÈRE NOIRE DEVIENT VISIBLE

Les astrophysiciens faisaient l’hypothèse que 40% de la matière baryonique, composant également les planètes et les étoile, était un gaz chaud au sein du réseau cosmique.

Dans une étude récente, une analyse statistique révèle dans les filaments de la toile cosmique, une émission de rayons X des baryons chauds. C’est cela que Nabila Aghanim de l’Université Paris-Saclay, Hideki Tanimura et leurs assistants voulaient détecter.

Les chercheurs de l’Université de Paris-Saclay auraient détecté cette matière. Publié dans la revue Astronomy & Astrophysics, leurs résultats ont été calculés à partir d’anciennes mesures qu’ils ont intégré dans un outil statistique nouvelle génération. L’objectif des scientifiques : faire une estimation de la quantité de baryons au sein de l’Univers local.

RETOUR AU BIG BANG

Pour arriver à leurs fins, ils ont effectué des calculs à l’aide des paramètres de la nucléosynthèse primordiale qui aurait commencé quelques dizaines de secondes après le Big Bang, 180 secondes exactement. A ce moment-là, les conditions extrêmes (température et densité) permettent aux baryons de se combiner pour former des noyaux atomiques légers.

L’équipe de l’institut d’Astrophysique Spatiale s’est basée sur l’étude des rayons X de 15000 filaments. Les résultats semblent confirmer leurs analyses passées. Ils avaient, en effet, déjà détecté indirectement, des gaz chauds au sein de la toile cosmique car ces gaz ont des conséquences mesurables sur le fond diffus cosmologique.

Pour en savoir plus sur les secrets de l’Univers, Bob Bellanca a reçu l’ astrophysicien Jean-Pierre Luminet pour une émission exceptionnelle : « Espace, Univers et trous noirs» (réservé aux abonnés).

Thierry Penin (rédaction btlv.fr)

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