15 avril 2021 — L’armée canadienne est informée à chaque fois que les pilotes d’avion repèrent un ovni dans l’espace aérien du pays. Un document confirme officiellement que les canadiens ont mis un système d’alerte en cas d’observation d’objet volant non identifié .
Selon le rapport dévoilé et présenté plus bas, l’incident s’est produit tôt le matin du 6 janvier 2019 avant le lever du jour, lorsque l’équipage d’un avion de la compagnie Vanguard Air Car, spécialisé dans le transport médical, survolant le nord du Manitoba « a annoncé qu’il était suivi par une lumière brillante inexplicable, à la même altitude et à la même vitesse ».
UNE ALERTE DÉCLENCHÉE
Le matin du 6 janvier 2019, des contrôleurs aériens civils ont alerté la Force aérienne 21, basée à la BFC North Bay, dans le nord-est de l’Ontario, d’un incident étrange : un avion civil chassé par une lumière vive.
Le rapport de renseignement, dévoilé, est la preuve officielle que l’armée canadienne documente des événements aériens non identifiés. Autrement dit, le Canada, comme les États-Unis, a un programme de suivi des OVNIS.
« Ce document confirme que le gouvernement du Canada, l’Aviation royale canadienne (ARC) et vraisemblablement le NORAD (ndlr : commandement de la défense aérienne de l’Amérique du Nord) tiennent des registres sur des objets volants non identifiés observés », a déclaré le professeur d’histoire à l’université de Toronto Timothy Sayle à Vice World News avant de rajouter « cela m’inquiète qu’il y ait tellement de secrets autour de ça.»
Le rapport lui-même décrit une « lumière accompagnant parallèlement » un avion dans un ciel nocturne nuageux pendant trois minutes à plus de 425 km / h et à une altitude de 2 286 mètres.
En revanche, rien n’indique sa couleur, la taille ou la forme de la lumière, ni comment elle est arrivée et repartie. Dans la partie réservée à l’analyse préliminaire on peut lire : « on pense que la lumière est liée à un autre avion ». Par ailleurs, le document n’indique pas si l’incident fut traité par la suite.
Interrogé en août dernier, un porte-parole du ministère de la Défense nationale du Canada a dit au Globe and Mail (ndlr : plus gros journal canadien) qu’il « ne ferait pas de commentaires sur des questions spéculatives », à propos des observations d’ovnis évoqué dans le rapport. Idem pour la compagnie Vanguard Air Care de Winnipeg, propriétaire de l’avion qui volait le 6 janvier 2019, qui n’a pas répondu aux nombreuses demandes d’interviews.
François Deymier (rédaction btlv.fr)
