15 février 2021 – Les trous noirs ne cessent d’intriguer… Nombre de grands de scientifiques d’Albert Einstein à Stephen Hawking ont étudiés le phénomène, mais beaucoup reste encore à découvrir sur le sujet.
Une des grandes questions qui fascine, quant aux trous noirs ; c’est celle de savoir si un astronaute, une fois sur place, pourrait y pénétrer.
D’après de nouvelles données scientifiques, il semble que ce soit possible…
DEUX TYPES DE TROUS NOIRS
Leo et Shanshan Rodriquez, tous deux professeurs adjoints de physique au « Grinnell College », dans l’état d’Iowa, aux Etats-Unis, ont comparés deux types de trous noirs, ceux de taille stellaire et les « supermassifs ».
Les trous noirs de taille stellaire ont à peu près la taille de notre Soleil tandis que les trous supermassifs noirs peuvent atteindre une masse équivalente à quatre millions de soleils.
Ces deux types de trous noirs ont un « horizon des événements ». C’est la ligne frontière, le point de non-retour. Quand un corps traverse l’horizon des événements, l’attraction gravitationnelle massive du trou noir prend le dessus.
UNE MAUVAISE IDÉE
Ce ne serait pas une bonne idée d’essayer de pénétrer dans un trou noir de taille stellaire car son horizon d’événement est situé à seulement quelques kilomètres du centre du trou noir. Si un astronaute pénètre dans un tel trou noir, il subira ce que l’on appelle la « spaghettification ». Tous les atomes de son corps seront alors, tout bonnement, déchirés.
Quant aux trous noirs supermassifs, tel que celui présent au centre de notre galaxie, la voie lactée, ces derniers possèdent un horizon d’événements s’étendant sur des millions de kilomètres.
L’attraction gravitationnelle des trous noirs supermassifs n’est ainsi pas aussi extrême que celle des trous noirs de taille stellaire. Les chercheurs ont déclaré que le trou noir doit être isolé de l’espace qui l’entoure pour qu’un astronaute puisse y pénétrer « en toute sécurité ».
Samuel Agutter (rédaction btlv.fr)
