29 décembre 2020 — La nouvelle génération n’en a certainement jamais entendu parler, mais jusque dans les années 60 le bidet avait sa place dans les salles de bain à côté des toilettes. Pour de nombreux enfants, l’utilisation de cet objet était un mystère. Peu de personnes se souviennent de son usage, ils l’utilisent pour se laver les pieds, pour y déposer les bières, ou encore laver les chiens. C’est l’arrivée du papier toilette qui, peu à peu,a supplanté l’usage du bidet. Depuis quelque temps, le bidet aurait de nouveau la cote aux États-Unis, où pourtant il n’a jamais fait partie de la culture. Mais aujourd’hui, chacun essaye à sa manière de diminuer son impact environnemental. Le bidet est avant tout hygiénique et il permet d’utiliser beaucoup moins de papier de toilette. À cause du papier toilette, chaque année dix millions d’arbres seraient sacrifiés pour avoir les fesses propres ! Avec un coût estimé entre 20 et 90 euros par an.
DE L’HISTOIRE DU BIDET
Il est difficile de connaître avec précision l’arrivée du bidet. Le dictionnaire Trésor de la langue française le mentionne pour la première fois en 1739. Jusqu’à cette époque, l’eau n’est pas vraiment nécessaire à l’hygiène intime. Il était utilisé par les aristocrates, qui l’utilisaient pour le nettoyage des parties intimes après un passage aux toilettes. Une fois la petite ou grande commission terminée, cet appareil sanitaire offre un lavage à l’eau chaude en guise de conclusion. Puis, progressivement, le bidet entre dans les mœurs avec un souci d’hygiène développé par les courtisanes et l’aristocratie. Ce sont les couples et les femmes qui ont participé à l’évolution du bidet, elles l’utilisaient comme moyen de contraception. Ainsi, dans les maisons closes, cet équipement était imposé aux pensionnaires. Les couples l’utilisaient pour éviter la désunion avec une meilleure hygiène au sein du mariage.
François Deymier (rédaction btlv.fr)