LOCH NESS : le mystère du monstre bientôt résolu ?

20 juin 2018 : Pendant qu’une équipe de chercheurs tente de prouver l’existence du monstre légendaire en scannant l’ADN du lac, un autre affirme avoir percé le mystère.

On s’agite autour du Loch Ness, ce fameux lac des Highlands en Écosse qui abriterait « Nessie »,  une créature lacustre légendaire supposée y  vivre, ou y avoir vécu, et que près d’un millier de personnes estiment avoir vu depuis le VIe siècle.

Depuis, le mythe alimente tous les fantasmes. Mais s’il avait vraiment existé ? C’est l’hypothèse folle que veut confirmer un chercheur néo-zélandais en sondant le célèbre lac écossais de fond en comble. Avec son équipe, le professeur Neil Gemmell a donc prélevé 230 échantillons d’eau à trois profondeurs différentes du lac, pendant deux semaines. En analysant les traces ADN trouvées dans ces échantillons, ils cherchent à établir “un catalogue de la vie dans le lac”, et, pourquoi pas, prouver l’existence d’un monstre : “La perspective de rechercher des preuves du monstre du Loch Ness est le point d’ancrage de ce projet, confirme Neil Gemmel, mais il y a une quantité extraordinaire de nouvelles connaissances que nous tirerons du travail sur les organismes présents dans le Loch Ness”.

loch ness

UN SILURE GLANE ?

La réponse ? Le chasseur d’énigmes Steve Feltham pense l’avoir trouvé. Entré dans le livre Guinness des records pour avoir mené la plus longue surveillance de Nessie (Steve a passé 24 ans de sa vie à scrute le lac. Il a 52 ans), cet acharné est parvenu à la conclusion qu’il s’agissait vraisemblablement d’un poisson géant. «La thèse privilégiée aujourd’hui est qu’il s’agit d’un silure glane. C’est l’explication la plus probable», a-t-il déclaré jeudi soir à l’agence Reuters. «Je ne dis pas que c’est l’explication finale. Cela colle avec la majorité des spécificités observées, mais pas avec toutes», a-t-il ajouté.

En fait, les silures peuvent faire jusqu’à quatre mètres de long et peser plus de 400 kg même s’ils font rarement plus de deux mètres. Ces poissons d’eau douce peuvent vivre au moins 30 ans. Sa théorie est que ces poissons, originaires d’Europe de l’Est mais qui se sont propagés dans toute l’Europe via les canaux, fleuves et rivières, pourraient avoir été introduits par les habitants du site afin de les pêcher, même si aucun document officiel ne confirme sa thèse.

Thibault Girardet (rédaction BTLV/sources AFP et Reuters)

Accédez à des émissions exclusives avec nos offres sans engagement
Découvrez nos offres

Partagez et suivez nous sur nos réseaux réseaux !

Facebook Twitter YouTube Instagram TikTok Twitch
La connaissance ne s'arrête pas... J'explore tout l'univers de BTLV !
Je rejoins BTLV

Partagez et suivez nous sur nos réseaux réseaux !

Facebook Twitter YouTube Instagram TikTok Twitch

Actus susceptibles de vous intéresser

Aller en haut