L’affaire des masques de plomb, une histoire Brésilienne toujours pas résolue

24 octobre 2020 – Il y a plus de 40 ans, le Brésil a vécu une histoire qui reste à ce jour l’une des plus mystérieuses qui soient. Celle-ci nous ramène le 20 août 1966 dans la petite ville de Niteroi, une commune proche de Rio de Janeiro. Ce jour-là, Jorge Da Costa Alves grimpe sur les collines de Vintem, mais, arrivé au sommet, le jeune homme va faire une découverte aussi étrange que terrifiante. Alors qu’il a décidé de faire du cerf-volant, il va être incommodé par une odeur nauséabonde. Le jeune homme dira ne pas avoir été en mesure de savoir ce que c’était vraiment. Intrigué, il s’approche de l’endroit d’où vient l’odeur. À ce moment-là, il a une vision d’horreur. Lors de son interrogatoire, il dira avoir observé sous un petit arbre, au beau milieu des fourrés, deux corps allongés. Deux corps en état de putréfaction avancée. Effrayé, il va tout de même garder son calme et décide de prévenir la police. Il dévale la colline et s’arrête à la première cabine téléphonique. Prévenus, les autorités et les secours débarquent sur la zone en question au petit matin du 21 août 1966. Arrivés sur place, ils vont faire face à une scène aussi étrange que troublante. Pompiers et policiers remarquent aussitôt qu’il y a comme quelque chose d’anormal et notamment la position des deux corps. Les deux cadavres sont allongés côte à côte sur le dos, comme pour observer les étoiles. La police constate également que les deux hommes portent exactement le même ciré jaune et surtout les deux portent des costumes ce qui interpelle les forces de l’ordre, car ce n’est pas une tenue appropriée pour la randonnée.

LES YEUX COUVERTS D’UNE CHOSE ÉTRANGE

Fait encore plus étrange, les policiers remarquent, posés sur leurs yeux, d’étranges masques et après les avoir examinés de plus près, les enquêteurs remarquent qu’ils sont en plomb. La question que les enquêteurs se posent est : pourquoi des masques en plomb ? Dans quel but ? Tout ressemble ici à la scène d’un film de science-fiction. La scène est fouillée de fond en comble ce qui permet de trouver leurs papiers d’identité. Les deux hommes s’appellent Manoël Da Cruz et Miguel Viana, ont respectivement 32 et 34 ans, sont techniciens électroniques, mariés et pères de famille. Les policiers découvrent que les deux hommes sont originaires de Campos, une ville située à près de 300 km de Niteroi. Les enquêteurs trouvent également près des victimes un carnet sur lequel sont écrites des formules et des annotations incompréhensibles. Cet élément, qui va se révéler très important pour l’enquête, sera dans un premier temps, mis de côté. Cherchant à comprendre ce qui s’est passé, les policiers sont surpris de ne trouver aucune trace de violence physique sur les deux victimes ni aucune trace de substance toxique. À ce stade, rien qui leur permette d’expliquer leur décès.

L’AUTOPSIE

L’autopsie pratiquée sur les deux corps va révéler que les deux hommes sont morts au même moment d’une crise cardiaque. Face à tant de mystères, la police ne sait absolument pas quoi penser. Mais ce que les enquêteurs vont découvrir par la suite va largement dépasser toute leur imagination.

Devant tant de mystères, l’affaire est immédiatement confiée à José Venancio de Bettencourt, un enquêteur de la région. Méthodique, il va interroger le voisinage et va recueillir un témoignage plus que troublant. Une femme, mère de famille, déclare aux enquêteurs que le 17 août dernier vers 19 h, alors qu’elle s’apprêtait à sortir de chez elle pour étendre son linge, elle a aperçu quelque chose dans le ciel.

Ce qu’elle décrit aux policiers évoque inévitablement un ovni : « c’était un objet volant de forme ronde, très lumineux qui, par moment, crachait des étincelles. Il s’est immobilisé au-dessus de la colline du Vintem et est parti d’un seul coup à une vitesse incroyable, comme une fusée ». Devant un tel récit, les policiers pensent que cette femme délire complètement. Ils vont d’ailleurs s’interroger sur

sa crédibilité. Une autre femme va d’elle-même se rendre à la police pour témoigner de ce qu’elle a vu. Mère de famille, plutôt aisée, elle explique que le 17 août en fin de journée alors qu’elle roule aux abords de la colline de Vintem dans sa voiture décapotable avec ses enfants, l’un d’eux l’interpelle : “Maman, regarde, regarde”. Et elle raconte qu’en tournant la tête vers la colline, elle a aperçu un objet volant orange, fluorescent, en forme de dragée. À cet instant, l’objet était complètement immobile et semblait lancer des éclairs. Et tout à coup, l’objet a disparu. Selon elle, la scène aurait duré 3 à 4 minutes. Devant un tel spectacle, elle demande à ses enfants s’ils ont bien aperçu la même chose. La police trouve tout cela bien étrange. Les enquêteurs décident donc d’interroger séparément la mère et les enfants et résultats, ils n’ont trouvé aucune contradiction dans leur témoignage. Il n’en faudra pas plus à la police pour faire le lien avec son enquête de voisinage qui contient exactement le même genre d’observation : un OVNI, le 17 août en début de soirée, au-dessus de la colline de Vintem.

QUE S’EST-IL RÉELLEMENT PASSÉ ?

José Venancio de Bettencourt se demande dans quelle affaire il a mis les pieds, mais il se rend à l’évidence. Il doit suivre la piste des OVNIS, c’est la seule dont il dispose à ce moment-là. C’est ce qui va l’amener à s’intéresser à un élément dont tout le monde se fichait jusque-là : le fameux petit carnet retrouvé près du corps des deux victimes. Il peut y voir des formules et des symboles mathématiques incompréhensibles. Il pense à une sorte de code. Il va également y trouver

une note très claire, mais tout aussi étrange, qui ressemble à un emploi du temps déterminé :

  • À 16 h 30, se trouver au point désigné
  • À 18 h 30 avaler les capsules avec une orange
  • Une fois leur effet en cours, se protéger le visage avec les masques de plomb… ETC.

Si cela ressemble à des instructions, l’enquêteur se demande qui a bien pu leur donner ces instructions ? D’autres questions viennent à l’esprit du policier : est-ce que c’est une recette qu’ils ont eux-mêmes élaborée ? Et surtout dans quel but ?

Le message parle également de capsules. Se sont-ils drogués ? Et la drogue est-elle à l’origine de la crise cardiaque qui les a emportés ? Le mystère est entier.

Et c’est ce qui va inciter les policiers à creuser un peu plus la personnalité et la vie de Miguel Viana et Manoel da Cruz. Un témoin particulier va faire définitivement basculer l’affaire dans une tout autre dimension. Le 27 août 1966 soit dix jours après la macabre découverte de la colline de Vintem, le journal, Jornal Do Brasil indique que la police a arrêté un certain Elcio Gomes. L’homme se dit, pilote de l’aviation civile et ami des deux victimes. À première vue, pour les policiers, Elcio Gomes a tout d’une personne parfaitement normale et équilibrée. Mais lors de son interrogatoire, il va faire des révélations absolument extraordinaires qui vont complètement sidérer les forces de l’ordre. Elcio Gomes va raconter aux policiers que Manoel Da Cruz et Miguel Viana, et lui-même font partie d’une société secrète, qui se nomme « les spiritualistes scientifiques ». C’est une sorte de club qui regroupe des adeptes du spiritisme. Et Elcio Gomes ne va pas s’arrêter là et il va expliquer aux policiers que Manoel Da Cruz et Miguel Viana menaient dans le plus grand secret un projet bien particulier. Selon lui, les deux hommes tentaient depuis quelques mois grâce à leurs connaissances en électronique, d’entrer en contact avec des êtres de la planète Mars. Lors de son interrogatoire, Elcio Gomes va aller plus loin. Il va raconter qu’invité par les deux hommes à les rejoindre un soir sur une plage, il a lui-même assisté à un événement totalement surnaturel.

Le 13 juin 1966, il aurait accepté de rejoindre Miguel Viana et Manuol da Cruz sur la plage d’Atafona au nord-est de Rio de Janeiro. Ce soir-là, il aurait aperçu un OVNI dégageant une lumière très intense et qui serait venu survoler le rivage.

Cette sorte de soucoupe volante serait restée en vol stationnaire au-dessus d’eux durant 5 minutes et se serait ensuite élevée dans le ciel dans une déflagration assourdissante. Ce que raconte Elcio Gomez aux policiers leur parait complètement surréaliste et pourtant cet événement incroyable va être corroboré par plusieurs témoins. Des pêcheurs locaux affirment avoir vu ce jour-là, depuis leur embarcation, une sorte de soucoupe volante qui aurait survolé la plage d’Atafona. Et ce n’est pas tout, un article du journal O Cruzeiro précise que l’armée brésilienne aurait capté des messages radio inconnus et que les militaires enquêtent depuis sur cette soirée du 13 juin 1966. Si ces investigations ne donnent rien de concluant, la presse brésilienne va donner un autre relief à cette affaire hors-norme. Pour elle, tous ces témoignages laissent entendre que les deux hommes retrouvés morts sur les hauteurs de Niteroi auraient peut-être bel et bien trouvé un moyen d’entrer en contact avec une intelligence extra-terrestre. Et pour étayer sa théorie, la presse va ressortir une vieille histoire tout aussi mystérieuse. On apprend dans un article du journal Folha de Sao Paulo du 31 août 1962 qu’un technicien de télévision aurait vécu une histoire similaire sur la même colline du Vintem. L’article raconte qu’un homme a été retrouvé mort sur un sommet, le sommet de Cruzeiro près de Neves. C’était un technicien en télévision qui s’appelait d’Hermes et qui logiquement s’y connaissait aussi en électronique. Mais surtout, un élément nous ramène à l’affaire de Vintem : l’homme retrouvé mort portait lui aussi un masque de plomb ! Exactement comme Miguel Viana et Manoel Da Cruz. La police se demande s’il y a un lien entre les deux affaires. Les victimes se connaissaient-elles ? Et surtout, pourquoi ces hommes portaient-ils tous ces mystérieux masques de plomb ?

UN CONTACT POSSIBLE AVEC LES E.T ?

Les 3 victimes avaient-elles trouvé un moyen technique grâce à leurs connaissances de communiquer avec des êtres d’une autre planète ? Il ne fallut pas longtemps pour que certains pensent que leur mort soit la preuve qu’ils y seraient peut-être parvenus. Plus de 50 ans plus tard, on ne sait toujours pas ce qui a tué ces hommes qui portaient ces étranges masques de plomb. Nous n’avons aucune idée de leur projet et s’il a abouti. Si aujourd’hui le dossier est classé sans suite pour tous les Brésiliens, il reste totalement inexpliqué. Le mystère reste entier. En attendant d’avoir un jour peut-être une explication, Joslan F.Keller en a fait un dossier inexpliqué à découvrir ici.

Bob Bellanca (rédaction btlv.fr)

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