(NEUROLOGIE) Êtes-vous prêt à vous faire implanter des micropuces dans le cerveau?

16 septembre 2021 — Des scientifiques envisagent que les micropuces aideront à traiter l’épilepsie et la maladie de Parkinson dans le futur. Pour cela des scientifiques de l’Université Brown ont développé un système qui utilise des dizaines de micropuces en silicium pour enregistrer et transmettre l’activité cérébrale à un ordinateur. Des puces appelées « neurograins » seront placées directement sur le cerveau ou même à l’intérieur de ses tissus. On peut légitiment se demander si cette technologie dans le futur pourrait être utilisé à d’autres fins comme  par exemple le contrôle de nos pensées.

UNE VÉRITABLE BOITE NOIRE

Chacune des micropuces a la taille d’un granule de sel, selon une étude publiée dans la revue Nature Electronics . Elles  enregistreront directement  l’activité neuronale.

Les chercheurs n’ont jusqu’à présent testé que le « neurograin » chez les rongeurs, mais ils espèrent bientôt faire de même chez l’homme.

Selon Futurism , dans une expérience, les scientifiques ont placé 48 micropuces dans le cortex cérébral d’un rat. Pendant que l’animal était sous anesthésie, les puces ont enregistré une activité corticale spontanée. Certes, la qualité du signal n’était pas aussi bonne que celle des microcircuits commerciaux utilisés dans la plupart des recherches sur les interfaces cerveau-ordinateur.

VERS LA FIN DU MYSTÈRE DU CERVEAU ?

Cependant, si les chercheurs parviennent à améliorer la qualité des résultats, ils affirment que le nouveau système fournira un moyen d’étudier de vastes zones du cerveau, telles que les réseaux complexes qui contrôlent des processus tels que la mémoire et la prise de décision.

Les chercheurs espèrent également qu’à l’avenir, ils pourront implanter des micropuces dans le cerveau des humains. Les scientifiques estiment que cela nécessitera environ 770 “neurosens”. Cela permet aux puces de stimuler les neurones avec des impulsions électriques, guérissant potentiellement de graves troubles neurologiques tels que la maladie de Parkinson, la paralysie ou l’épilepsie.

Les scientifiques envisagent actuellement de tester le système sur des rongeurs éveillés, qui peuvent se déplacer librement. La prochaine étape, ce sont les singes, puis peut-être les humains.

François Deymier (rédaction btlv.fr)

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