13 avril 2021 — Par rapport à nos ancêtres et à la plupart des animaux, nous avons un cerveau très volumineux par rapport à notre taille. Mais pourquoi avons-nous besoin d’un cerveau aussi imposant ?
Pour comprendre comment fonctionne notre cerveau et comment il produit de l’intelligence, nous devons connaître l’état des 86 milliards de neurones et leurs 100 billions de connexions, ainsi que l’interaction de leur connexion les uns avec les autres, en impliquant plus de 1000 protéines nécessaires dans la formation de synapses et de gaines de myéline.
LE CERVEAU N’EST PAS UN ORDINATEUR
Le neuroscientifique Stephen Rose suggère que même cela ne suffit pas – nous devons encore savoir comment ces connexions se sont développées au cours de la vie et même dans quel contexte social. Cela peut prendre des siècles avant que les scientifiques puissent trouver les modèles de base dans le cerveau qui déterminent notre intelligence. Beaucoup de gens pensent que notre cerveau fonctionne comme un ordinateur puissant. Cependant, ce n’est pas le cas, car nous ne sommes pas nés avec des informations, règles, algorithmes ou autres éléments et autres clés initialement établis qui permettent aux ordinateurs de se comporter de manière assez intelligente.
Par exemple, les ordinateurs sont capables de stocker des copies d’énormes quantités d’informations pendant une longue période, même lorsque l’alimentation est coupée. Notre cerveau peut créer de fausses données ou de faux souvenirs et effacer littéralement les informations inutiles. Les gens sont des créatures très sociales, donc notre «centre de réflexion» est réglé précisément pour maintenir les liens entre les autres membres de la société et surveiller les relations en évolution rapide.
L’existence dans de grands groupes sociaux nécessite une énorme quantité de ressources cognitives, et si vous quittez le groupe, vous perdez l’accès à la nourriture et aux partenaires et il est peu probable que vous puissiez vous reproduire et transmettre vos gènes. Pour la survie et la procréation, notre cerveau est devenu incroyablement flexible – pour la plupart, les changements dans les connexions neuronales en son sein sont contrôlés par l’environnement, et non par des gènes intégrés à la naissance, comme, par exemple, chez les chimpanzés .
François Deymier (rédaction btlv.fr)