UNIVERS : une neuvième planète existerait dans notre système solaire ?

15 juillet 2020 – Mercure, Vénus, la Terre, Mars, Jupiter, Saturne, Uranus, Neptune… On pensait que le compte était bon. Et si nous avions eu tort ?

Nous pensions jusqu’ici que notre système solaire comportait 8 planètes, Pluton n’étant plus considéré comme une planète depuis 2006, mais comme une planète naine. Mais « nous » n’inclut pas la communauté scientifique. En effet, celle-ci est persuadée depuis des années qu’il existe une neuvième planète cachée dans les confins de notre système. C’est pourtant un peu plus compliqué que cela.

PLANÈTE OU TROU NOIR ?

Cette « planète 9 », comme on l’appelle, si elle existait, contiendrait 10 fois la masse terrestre et serait encore plus loin dans notre système que Pluton, la plus grosse planète naine de notre système. Il pourrait même s’agir d’un trou noir !

Si les scientifiques sont certains de son existence, c’est grâce à l’orbite de certains objets situés dans la ceinture de Kuiper et dans l’orbite de la planète naine Sedna, près de Neptune. Ils sembleraient indiquer la présence d’une planète qui serait surement une géante de glace comme Neptune. Son orbite autour du soleil serait si large qu’il faudrait à cette neuvième planète entre 10 000 et 20 000 ans pour la compléter.

LARGE SYNOPTIC SURVEY TELESCOPE

Cela fait un moment que la communauté scientifique se pose la question. Joe Haldeman, un scientifique à casquettes multiple, avait même publié unroman en 1974 décrivant parfaitement cette hypothèse, la poussant même jusqu’à dire qu’il s’agirait d’un trou de ver. Un trou de ver est une sorte de passage entre deux régions de l’espace-temps éloignées. Cela permettrait si on s’en servait de voyager bien plus vite dans l’espace sans avoir à utiliser la vitesse de la lumière.

Mais alors, planète ? Trou noir ? Trou de ver ? On ne sait pas. Le professeur Avi Loeb de l’université de Harvard et son étudiant Amir Siraj se sont penchés sur la question et pensent qu’il s’agit bien d’un trou noir. S’ils avaient raison, il serait difficile de l’observer, sauf s’il dévorait un objet céleste, ce qui créerait une éruption momentanée. Quoi qu’il en soit, les deux hommes pensent pouvoir prouver leur théorie grâce au Large Synoptic Survey Telescope (LSST) actuellement en construction.

Patience donc.

Margaux Naudin (Rédaction btlv.fr / Source arxiv.org)

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