19 février 2021 – En Russie de fossiles préhistoriques de mammouths, vieux de 1,65 million d’années, retrouvés dans les années 70, viennent d’être analysés. Jusque-là, les fossiles étaient conservés à l’académie russe des science, basée à Moscou.
Après analyse, l’ancienneté des génomes du mammouth russe dépasseraient de loin, celles du précédent record.
UN MAMMOUTH PLUS ANCIEN QUE LE NEANDERTAL
Ce record d’ancienneté était jusqu’alors détenu par un cheval, vieux de 500 000 à 700 000 ans.
« Les échantillons sont mille fois plus vieux que des restes de Vikings, et même antérieurs à l’existence des hommes modernes et des Néandertaliens », se réjouit le superviseur de l’étude parue dans la revue scientifique Nature, Love Dalen ».
UNE ESTIMATION REVUE A LA HAUSSE
Les chercheurs sont parvenus à extraire les données génétiques des mammouths, à partir d’une infime quantité de leur poudre dentaire, un échantillon comparable à « une pincée de sel pour assaisonner un plat », s’en amuse Love Dalen, qui est également professeur de génétique et membre du « Centre de paléontologie de Stockholm », lors d’une conférence de presse.
Mais, malgré le peu de d’éléments en leur possessions, les scientifiques ont réussi à séquencer des millions de « paires de base » : les éléments constituant un ADN. C’est ce séquençage qui leur a permis d’estimer l’âge des mammouths, de façon de manière plus exacte, que les preuves géologiques dont disposaient les chercheurs jusqu’alors.
Résultat : le plus ancien des mammouths analysés, que les scientifiques surnomment « Krestovka », c’est révélé encore plus ancien que les premières estimations, il aurait 1,65 millions d’années, le second Mammouth « Adycha » aurait 1,34 millions d’années, et le plus jeune des trois, « Chukochya » est estimé à 870 000 ans.
Samuel Agutter (rédaction bltv.fr)