(SCIENCE) Pourquoi la musique aurait un pouvoir sur tout ce qui vit ?

19 octobre 2020 – « Si vous voulez découvrir les secrets de l’Univers, pensez en termes d’énergie, de fréquence et de vibration, » disait Nikola Tesla. Tout s’expliquerait donc scientifiquement.

Comprenons d’abord les fréquences. En physique, la fréquence est le nombre de fois qu’un phénomène périodique se reproduit par unité de temps. Dans le système international d’unités, la fréquence s’exprime en hertz (Hz).

En musique, quand on joue une note sur un instrument, un ensemble de fréquences est généré. Il y a donc plusieurs sons qui résonnent. Ceci est un principe physique universel qui a une importance primordiale depuis l’apparition de la musique. Ces différents sons qui résonnent s’appellent les harmoniques. Ce phénomène des harmoniques des sons est d’ailleurs comparable au principe organique de la division cellulaire puisqu’à chaque passage d’octave une division par deux s’opère. Par conséquent, cela va avoir un grand impact sur notre perception des sons.

Une étude canadienne de neuro-imagerie réalisée par Robert Zatorre, neuroscientifique de la cognition, a permis d’identifier les régions du cerveau activées lorsque l’on ressent un frisson en écoutant de la musique. Ce « frisson musical » provoquerait une modification naturelle du rythme cardiaque et de la fréquence respiratoire. Il activerait le « circuit de la récompense » et procurerait le même état euphorique induit par le chocolat, le sexe ou la drogue.

Selon une étude de l’Université de Montréal, la musique utilise ainsi l’ensemble de circuits du cerveau qui dirige la motivation de l’homme avec un système de récompenses chimiques. Écouter un de ses morceaux favoris déboucherait alors sur une injection de dopamine (neurotransmetteur précurseur de l’adrénaline).

UN ÉTRANGE CHANGEMENT DE FRÉQUENCE

Une des singularités de la musique occidentale est d’avoir peu à peu attribué une fréquence fixe à chaque note de musique. Ainsi, chaque hauteur d’un son est donc déterminée par une fréquence. Par exemple, de nos jours, nous nous référons à un diapason dont la note de musique LA est déterminée par la fréquence 440 Hz. Dans ce cas, le son effectue 440 vibrations par seconde.

La musique occidentale n’a pas toujours été accordée à 440 Hz.

L’histoire montre qu’en 1939 les nazis, avec leur ministre de la propagande, Joseph Goebbels, ont imposé le La de référence à 440 Hz comme standard, bien que la référence la plus utilisée mondialement fût jusqu’alors le La à 432 Hz. En 1955, le La à 440 Hz devient le standard mondial ISO.

On peut se demander quelles raisons ont réellement poussé les hommes de pouvoir de cette époque à adopter le La à 440 Hz par opposition au La à 432 Hz puisqu’il serait beaucoup plus logique, plus riche d’arguments scientifiques et de correspondances qu’on trouve dans l’univers et la nature qui nous entoure.

D’ailleurs, une expérience récente réalisée par les responsables de la sécurité des stations de métro de Newcastle en Angleterre le montre. Ils auraient remplacé la diffusion de musique rock par de la musique baroque à 432 Hz, vandalisme et agressions auraient diminué de moitié ! Depuis, tous les services auraient reçu ordre de privilégier les mélodies douces.

L’écoute de la fréquence 432 Hz aurait des effets profonds sur la conscience et le niveau vibratoire de chaque cellule de notre corps, en procurant rapidement une consolidation du système neurovégétatif et un état de bien-être.

VOIR LES EFFETS DES VIBRATIONS SUR LE CORPS GRÂCE À LA CYMATIQUE

Un son est une sensation auditive engendrée par une vibration. La cymatique est l’étude de la visibilité de ces vibrations. Lorsqu’elle est traversée par une onde sonore, la matière s’organise en fonction de la nature de la vibration et du matériau utilisé.

C’est le physicien et musicien allemand Ernst Chladni, fondateur de l’acoustique moderne, qui fut à l’origine de cette découverte en faisant vibrer des plaques saupoudrées de sable fin en les frottant de son archet, obtenant ainsi les figures acoustiques qui portent son nom : les figures de Chladni.

L’hypothèse selon laquelle le son serait à l’origine des formes dans la nature est donc sérieusement envisageable.

Cette technique permet également de comprendre comment certaines pratiques thérapeutiques, utilisant le son et les instruments, pourraient agir sur les eaux du corps humain et pourraient procurer des résultats.

LA PLANЀTE TERRE A UNE FRÉQUENCE

La résonnance Schumann a été découverte en 1952 par le physicien Winfried Otto Schumann. Le physicien a voulu savoir si la planète Terre avait une fréquence. Cette hypothèse lui est venue lorsqu’il comprit qu’une sphère imbriquée dans une autre sphère créait une tension électrique. Il appliqua donc ce même modèle avec la Terre, car la Terre est également une sphère imbriquée dans une autre sphère, l’ionosphère.

En effet, en 1954 avec l’aide d’un autre scientifique, Herbert König, ils vont réussir à calculer la fréquence de la Terre qui est de 7,83Hz. Cette découverte portera le nom des résonances de Schumann (RS). La résonance de Schumann c’est simple, c’est le produit de la division de la vitesse de la lumière dans le vide (= 300 000 km/sec) par la circonférence moyenne du globe terrestre qui est d’environ 38 300 km, ce qui nous donne 7,83 Hz.

Les premiers astronautes et cosmonautes souffraient du « mal de l’espace », car dans l’espace il n’y a plus de résonance avec la vibration, fréquence de Schumann. Aujourd’hui, les astronefs disposent d’un fréquencemètre « Schumann Simulator » de 7,83 vibrations par seconde. Les cosmonautes russes étaient à l’avant-garde du développement de cette technologie. Ils ont pu rester dans l’espace beaucoup plus longtemps que les astronautes de la NASA au début de l’exploration spatiale. Cela démontre le simple fait que nous ne pouvons pas être en bonne santé mentale et physique en cas de déconnexion avec la fréquence biologique naturelle.

Malheureusement, cela est très peu connu du public, bien que la NASA soit au courant depuis de nombreuses années maintenant, puisqu’elle utilise ces connaissances pour protéger les astronautes dans l’espace extra-atmosphérique. En écoutant la résonance Schumann au moyen de diapasons, le cerveau entrerait dans une fenêtre de guérison accélérée. Cela pourrait être, entre autres bienfaits, notre seule chance de maintenir un système immunitaire sain.

Ce que disait Albert Einstein prendrait donc tout son sens « Correspondez à la fréquence de la réalité que vous voulez et vous ne pourrez pas vous empêcher d’obtenir cette réalité. Il ne peut être autrement. Ce n’est pas de la philosophie. C’est de la physique. »

Alors, choisissez bien. votre musique ou votre fréquence… et n’hésitez pas, pour les abonnés, à revoir le concert 432 Hz de Franck Nabet.

Carine Privard (rédaction btlv.fr)

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