21 novembre 2020 — La première hotline pour les psychonautes sera lancée aux États-Unis l’année prochaine.
Le psychonaute n’est pas un nouveau voyageur dans une machine d’Elon Musk, mais un type de « navigateurs de l’âme ». Leur doctrine est le psychonautisme, qui signifie à la fois une méthode pour analyser les effets subjectifs des états modifiés de conscience (obtenus avec des substances psychotropes ou bien même avec des méthodes naturelles) et en même temps, une recherche de paradigme dans lequel le chercheur trouve un moyen d’explorer l’existence, d’enrichir l’expérience humaine ou trouver des réponses aux questions religieuses.
L’organisation à but non lucratif est basée à San Francisco : son nom Fireside Project. Elle prévoit de lancer une ligne directe 24 heures sur 24 pour les consommateurs de drogues psychédéliques.
Des conseillers spécialement formés accompagneront et guideront les personnes traversant un voyage psychédélique.
DE PLUS EN PLUS D’ÉTATS QUI LÉGALISENT DES DROGUES
La marijuana est désormais vendue légalement à des fins médicales dans 35 états, et à des fins récréatives dans 15 états. Cependant, la plupart des psychédéliques sont interdits dans le pays. L’utilisation de « champignons magiques » n’est autorisée qu’à Denver. L’Oregon a également voté récemment pour les décriminaliser.
Cependant, un trip incontrôlé des drogues psychédéliques peut avoir des conséquences désastreuses. C’est pourquoi, selon Inverse, le Fireside Project se prépare actuellement à lancer une hotline 24/7. Des experts aideront les psychonautes à naviguer dans n’importe quelle dimension dans laquelle ils se trouvent, leur donneront des commentaires et un soutien.
Le lancement de la ligne est prévu le 14 avril 2021. Il est prévu que le numéro du centre d’assistance soit le 1-833-2FIRESIDE, mais il n’est pas encore actif.
Un sondage réalisé en 2016 a révélé que 39 % des Américains considèrent un «voyage raté» comme l’une des expériences les plus terrifiantes de la vie. Les conséquences vont du physique au psychologique. En outre, 11 % des personnes interrogées ont déclaré que, étant dans un état de conscience altéré, elles pourraient se faire du mal à elles-mêmes et aux autres.
François Deymier (rédaction btlv.fr)