Biologie : les scientifiques qui veulent faire revivre le mammouth laineux dès 2028 ont créé des souris laineuses

5 mars 2025 – Faire revivre des mammouths peut sembler relever de la science-fiction pour le moment, mais dans les prochaines années, nous pourrions voir le premier animal éteint, comme le tigre de Tasmanie, un mammouth ou un dodo, batifoler à la surface du globe.

Bigfoot

Pour mieux comprendre comment rendre le mammouth laineux plus résistant au froid, les chercheurs de Colossal Biosciences, une société de biotechnologie, ont mené des expériences sur des souris. Dans le cadre de la dé-extinction, ils ont ainsi réussi à créer une nouvelle race de souris laineuses. Ce n’est pas la seule entreprise qui vise à parvenir à la dé-extinction, mais cette fois, les choses s’accélèrent avec Colossal Biosciences, comme en témoigne l’annonce de cette semaine : ses scientifiques ont réussi à créer des souris laineuses, nous rapprochant un peu plus de la dé-extinction du mammouth laineux.

SOURIS LAINEUSES ARTICLE

L’objectif est de valider les méthodes de comparaison des génomes des mammouths avec ceux des éléphants d’aujourd’hui et de trouver un moyen de modifier le génome des cellules de ces derniers.

COMMENT SONT NÉES LES SOURIS LAINEUSES ?

Les futurs mammouths laineux devant être résistants au froid, l’équipe de scientifiques a modifié les gènes de souris pour leur donner un pelage laineux. Pour y parvenir, ils ont altéré neuf gènes liés à la longueur, à la couleur et à l’épaisseur des poils.Mais si ce travail est impressionnant d’un point de vue technique, certains estiment que l’argent et les efforts seraient mieux dépensés pour tenter d’empêcher l’extinction des espèces existantes. Malgré tout, les chercheurs soulignent que reproduire ce processus sur des éléphants sera bien plus difficile.

« La conception d’un éléphant ressemblant à un mammouth présente un défi bien plus grand : le nombre réel de gènes susceptibles d’être impliqués est bien plus élevé, ces gènes sont moins bien compris et doivent encore être identifiés », a déclaré le Dr Tori Herridge de l’Université de Sheffield. Elle a conclu en ajoutant : « De plus, le substitut sera un animal sur lequel on ne fait normalement pas d’expériences. » Pour ne rien louper de l’actualité liée à la dé-extinction, inscrivez-vous à la newsletter BTLV.

Bob Bellanca (rédaction source et crédit photo home page @Colossal Biosciences )

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