24 novembre 2020 — C’est dans la ville chinoise de Tianjin lors de la China Helicopter Exposition en 2019, que l’on a montré pour la première fois le « Super Great White Shark ». À première vue, il ressemble à une banale maquette de soucoupe volante. Pourtant il s’agit sans doute d’un redoutable hélicoptère de combat.
Doté d’une hélice, il décolle à la verticale. Il a une circonférence d’environ cinq mètres, et deux personnes peuvent prendre place à l’intérieur.
L’hélicoptère a une masse maximale au décollage de 6000 kilogrammes, une vitesse de pointe de 650 kilomètres par heure, il peut voler à 6000 mètres. Son fuselage est revêtu de matériaux furtifs.
LA CHINE À LA POINTE DES TECHNOLOGIES MILITAIRES
Ce n’est pas la première conception de soucoupe volante d’appareil en forme de soucoupe par les Chinois. Mais ils retombent toujours face aux mêmes obstacles. Tous les concepts pour le moment n’ont pas été jusqu’à être autorisés à mener des combats.
Le « Super Great White Shark » a une configuration d’hélicoptère à grande vitesse à fusion aile-corps composite. Au stade initial de sa conception, il fait référence aux technologies internationales de conception d’hélicoptères, telles que l’ AH-64 Apache , le CH-53 SeaStallion et le russe Ka-52 , Mi-26.
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— Alert 5 (@alert5) October 9, 2019
LA FUTURE GUERRE NUMÉRIQUE
Deux pilotes peuvent prendre place dans le cockpit et diriger l’engin en contrôlant un ensemble de gouvernails situés sous le système de rotor.
Attirés par la conception futuriste de l’avion, les observateurs militaires chinois ont souligné que les capacités de vitesse et de furtivité de l’avion pourraient donner à l’arme un avantage certain lors d’une guerre sur le champ de bataille, et aussi pour les futures guerres numériques.
Le Super Great White Shark est un hélicoptère à grande vitesse conçu pour la future guerre numérisée.
Les spécialistes ont estimé que cette hélicoptère pourrait être instable et ne pourra pas voler en toute sécurité. Plusieurs États ont essayé de construire de tels engins, même les États-Unis, mais pour le moment tous les projets ont été abandonnés.
François Deymier (rédaction btlv.fr)