12 mai 2021 – Il ne s’agit pas de l’ordinateur le plus petit du monde, la minuscule machine Micro Mote, ayant déjà remporté ce titre ; mais la prouesse reste tout de même hors-norme ! En effet, nous évoquons le plus petit système injectable tenant sur une seule puce, dans le monde. Le capacité de ce processeur microscopique sont détaillés par des chercheurs de l’Université de Columbia, aux États-Unis, dans la revue scientifique Science Advances.
UN USAGE TRÈS SPÉCIFIQUE
Le système de fonctionnement de cet ordinateur microscopique est pour l’instant assez rudimentaire,et se limite actuellement à l’usage très spécifique de la prise de température du corps, lors de thérapie par ultrasons.
Difficile de faire beaucoup plus évolué, pour un minuscule processeur ne mesurant que 0,3 millimètre de côté, ce qui représente un volume total de moins de 0,1 mètre-cube. L’ordinateur est tellement petit qu’il ne peut être observé qu’avec l’aide d’un microscope, ainsi il à tenir à l’intérieur d’une aiguille hypodermique ; les contraintes liées à la miniaturisation ont certainement été conséquentes.
Ojej, to kolejna "teoria spiskowa", a oni tak na serio? 🤫😎
"Researchers at Columbia Engineering report that they have built what they say is the world's smallest single-chip system, consuming a total volume of less than 0.1 mm3"https://t.co/ufuUGYjWoz
— Mariusz (@6_wilku) May 11, 2021
Pourtant, une mirade de petits appareils se servent des ondes radio, afin de communiquer avec d’autres objets, mais dans le cas de ce nouveau micro-ordinateur, la longueur d’onde qu’il est capable de recevoir, est bien trop petite, par rapport à une longueur d’onde classique ; c’est pourquoi, les scientifiques ont dû se servir des ultrasons, dont la longueur d’onde est beaucoup plus courte, pour un même signal.
Autre inconvénient : il est impossible d’intégrer une pile à un appareil d’une si petite taille. Un problème rapidement résolu par les chercheurs, qui ont trouvé une alternative : utiliser un transducteur piézoélectrique. Un outil permettant de communiquer, mais aussi d’alimenter un appareil, à distance, par le biais d’ultrasons.
Même si cette nouvelle technologie est encore loin d’atteindre la précision d’un implant GPS, l’ordinateur microscopique de l’Université de Columbia devrait prochainement être en mesure de réaliser d’autres analyses médicales, en lien par exemple avec des capteurs de pH ou bien de capteurs chimiques…
Samuel Agutter (rédaction btlv.fr)