4 septembre 2020 — Doit-on encore dépenser des budgets, certes pas colossaux, afin de trouver d’éventuelles traces de vie autre que nous. Savons-nous vraiment ce que nous devons chercher ?
Y a-t-il danger ? Si on trouve des êtres supérieurs à nous, comment communiquer et avec quel lexique grammatical ? Autant de questions sans réponses.
On se rappelle que le physicien Stephen Hawking avait une peur bleue des petits hommes verts.
Pour le journaliste Adam Mann spécialisé en astronomie et en physique, il faut changer de technologie, trouver un autre canal que celui de la radio pour tenter de discuter avec nos éventuels cousins de l’espace.
Le SETI (Search for Extra-Terrestrial Intelligence), depuis des décennies,tente d’écouter; à l’aide de puissants radiotélescopes, d’éventuelles émissions au fin fond de la galaxie.
La question que l’on peut se poser est : cherchons-nous sur les bonnes fréquences et pointons-nous les antennes dans la bonne direction ?
ATTENDRE DES PROGRÈS TECHNOLOGIQUES
Au vu des distances que les signaux devraient parcourir, en espérant que les espèces intelligentes aient une durée de vie de leur civilisation soit assez longue pour nous parvenir, il y a peu de chance que l’on capte un signal.
Il faut donc faire preuve d’imagination et d’innovation technologique, en espérant qu’ellessoient compatibles avec d’autres peuples de l’espace.
Selon Marcelo Lares un astronome à l’Université nationale de Córdoba en Argentine, penser aux extraterrestres n’offre pas une telle abondance d’informations.«Nous n’avons qu’une seule observation, à savoir que la Terre est la seule planète connue avec la vie».
Il faut continuer les recherches sur les neutrinos, les ondes gravitationnelles ou des phénomènes que la science n’a pas encore découverts.
Pour en savoir plus, vous pouvez écouter en replay « Ovnis, une affaire d’État » avec Dominique Filhol, Nico Augusto et Pascal Fechner (réservé aux abonnés)
François Deymier (rédaction btlv.fr)
