25 septembre 2023 – Gary McKinnon, reconnu comme un pirate informatique britannique, est devenu tristement célèbre pour avoir perpétré ce qui a été décrit comme « le plus grand piratage informatique militaire de tous les temps ».
Entre février 2001 et mars 2002, Gary McKinnon aurait piraté 97 ordinateurs de l’armée américaine et de la NASA en installant un virus et en supprimant quelques fichiers critiques. Les autorités américaines ont affirmé que ses actions avaient provoqué la fermeture totale du réseau de 2 000 ordinateurs du district militaire de l’armée américaine à Washington pendant 24 heures, ainsi que d’autres perturbations.
LA VÉRITÉ EST ICI ?
Peut-être trop fan de la série X-files, Gary McKinnon a affirmé qu’il recherchait des preuves de la technologie de l’énergie libre et de la dissimulation des ovnis que les États-Unis cachaient selon lui. Il a déclaré avoir trouvé des preuves suggérant que les États-Unis avaient connaissance de la vie extraterrestre, bien qu’il n’ait pas réussi à obtenir des preuves concrètes.
Le gouvernement américain, furieux, a cherché à l’extrader pour qu’il fasse face à des accusations de piratage. S’il avait été reconnu coupable aux États-Unis, il aurait pu encourir jusqu’à 70 ans de prison et jusqu’à 2 millions de dollars d’amende.
Malgré l’instance des USA, le processus d’extradition s’est transformé en une bataille juridique qui a duré une décennie, principalement parce que Gary McKinnon avait reçu un diagnostic de syndrome d’Asperger, une forme d’autisme. Sa défense et ses partisans ont fait valoir que sa santé mentale serait sérieusement menacée s’il était extradé et qu’il pourrait devenir suicidaire.
PRISE DE POSITION
En octobre 2012, Theresa May, alors ministre de l’Intérieur du Royaume-Uni, a annoncé sa décision de bloquer son extradition vers les États-Unis. Elle a cité des rapports médicaux avertissant qu’il était très susceptible de tenter de se suicider s’il était extradé. La décision était fondée sur ses droits humains au titre de l’article 3 de la Convention européenne des droits de l’homme.
Même si les autorités américaines ont été déçues par cette décision, beaucoup au Royaume-Uni l’ont célébrée, la considérant comme une victoire pour la compassion et la justice, surtout à la lumière de son état de santé. Depuis ses démêlés avec le gouvernement américain, Gary McKinnon fait profil bas, mais il dit, à qui veut bien l’écouter, ce qui s’est passé et, en particulier, ce qu’il a trouvé exactement en parcourant des dossiers gouvernementaux sensibles.
LE DERNIER RAPPORT NASA
Plus récemment, il a critiqué l’affirmation de la NASA selon laquelle elle n’avait trouvé aucune preuve de visiteurs extraterrestres. Il dit avoir trouvé lui-même de telles preuves dans les systèmes de l’agence spatiale lors de son piratage.
« Comme d’habitude, ils n’ont rien dit », a-t-il déclaré. « Et lorsqu’ils ont été pressés par l’opinion publique, ils ont simplement répété une déclaration qui ne les engage en rien ».
« Nous n’obtiendrons jamais aucune vérité de la part des institutions militaires. Même si elle prétend être une institution civile c’est ce qu’est la NASA ».
Gary McKinnon affirme avoir trouvé une photographie d’un étrange engin en forme de cigare sur les ordinateurs de la NASA, ainsi que des images satellite et des listes d’« officiers non terrestres ».
« C’est un fait. Il y a des objets que nous ne comprenons pas qui volent dans nos cieux, c’est aussi un fait qu’il y a des départements scientifiques, du renseignement et militaires qui étudient ces objets », avait-il déclaré à l’époque.
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Bob Bellanca (rédaction btlv.fr Source Thescottishsun)
