6 novembre 2020 — Anthony Loffredo est un artiste particulier. Ce montpelliérain d’origine se fait appeler Black Alien et quand on découvre son visage on comprend aisément la référence. L’artiste veut faire de son corps un œuvre d’art. Voilà pourquoi, alors qu’il est déjà dépourvu d’oreilles, Black Alien s’est rendu en Espagne afin de subir l’ablation du nez. Devenu résident espagnol, il a choisi la péninsule Ibérique en raison de sa législation qui autorise ce genre de transformation physique.
POURQUOI SE FAIRE ÇA ?
Si les plus rationnels vont voir en Black Alien quelqu’un de dérangé, lui s’en défend dans une interview accordée au Midi Libre le 16 septembre dernier. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, le jeune homme s’y présente comme une personne totalement équilibrée et avoue être heureux de pouvoir jouir de son apparence physique comme bon lui semble « Je suis très heureux, je fais ce que je veux de mon corps», et personne ne peut m’arrêter »
L’IMPORTANCE DES RÉSEAUX SOCIAUX
Suivie par près de 150 000 personnes, sa page instagram « the black alien project » démontre tout l’intérêt du public pour ce qu’il représente. Des milliers de fans apprécient sa démarche qui n’est pas nouvelle et qui commença par sa langue qu’il scinda en deux. Jusqu’au-boutiste, Black Alien a également reçu des injections d’encre dans le blanc des yeux et s’est fait poser des implants sous-cutanés en silicone. Appartenant au mouvement Brutal tattoo, le reste de son corps est couvert de tatouages. Si les réactions diffèrent d’une personne à l’autre, Anthony Loffredo ne souhaite pas y prêter attention plus que cela et souhaite aller au bout de sa démarche. Comme il le rappelle, son corps n’est transformé qu’à 18% il lui reste donc encore 82% de terrain de jeu. Nos abonnés le savent bien, dans les émissions de btlv nous abordons très souvent la vie extraterrestre, sans en avoir de preuve absolue de sa réalité, il faut espérer que s’il existent vraiment, le physique de ces derniers ne soit pas semblable à celui de Black Alien. Ils risqueraient de faire peur aux enfants.
Bob Bellanca (rédaction btlv.fr)