25 juin 2021 — Une nouvelle étude révèle que les cadres qui traitent mal leurs employés et ne font pas attention à leur santé mentale augmentent leur risque de dépression de 300 %.
Dans une étude publiée dans le BMJ Open , les chercheurs ont entrepris d’analyser le climat de sécurité psychosociale sur le lieu de travail – un terme générique pour les pratiques et les systèmes de gestion conçus pour préserver la santé mentale et la sécurité des travailleurs. Pour ce faire, ils ont analysé des données annuelles sur des travailleurs en Australie pour trouver un lien entre les pratiques de gestion et les problèmes de santé mentale.
Les résultats ont montré qu’un lieu de travail toxique augmente le risque de dépression de 300 %. L’atmosphère toxique comprend : de mauvaises pratiques de gestion, des exigences élevées envers les employés, un manque d’intérêt de la direction pour l’état psychologique des employés.

Les chercheurs ont également découvert que les cadres qui créent une atmosphère toxique en souffrent également – ils sont plus susceptibles d’être épuisés et maltraités par les employés.
« Les faits montrent que les entreprises qui ne reconnaissent ou ne récompensent pas les employés alors qu’ils rencontrent des surcharges travail, imposent des exigences déraisonnables aux employés et ne leur accordent pas d’autonomie exposent leurs employés à un risque beaucoup plus élevé de dépression. Nous avons également constaté que l’intimidation sur le lieu de travail peut affecter non seulement la victime, mais aussi l’agresseur et les autres employés qui sont témoins de cecomportement. En conséquence, souvent tous dans sur le lieu de travail connaissent un épuisement professionnel ” , – ont écrit les chercheurs.
Les scientifiques notent également qu’environ 300 millions de personnes dans le monde souffrent de dépression. Ils espèrent que leur travail conduira les entreprises à utiliser de meilleures pratiques de gestion pour améliorer le climat de sécurité psychosociale sur le lieu de travail.
François Deymier (rédaction btlv.fr)