30 septembre 2024 – Le 10 septembre dernier, Elon Musk, le PDG de SpaceX, promettait d’envoyer des vaisseaux chargés de plus d’une centaine de passagers à la fois sur Mars pour tenter d’y fonder une colonie prospère.
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Mais il semble avoir peu réfléchi à la difficulté de survivre à la surface d’un autre monde. Les spécialistes le disent : créer une colonie sur Mars est non seulement un défi technologique, mais aussi un défi biologiquement éprouvant. Il semble qu’au-delà des obstacles technologiques liés à la construction d’une base durable sur la planète rouge, vivre en permanence sur Mars risque d’avoir un impact négatif considérable sur le corps humain.
Vivre sur Mars ne sera pas une partie de plaisir pour les humains / crédit image : btlv
LES BÉBÉS NÉS SUR MARS
Selon le biologiste Scott Solomon de l’université Rice au Texas, les bébés qui naitront sur Mars risquent de subir des mutations et des changements évolutifs importants en raison d’une combinaison d’exposition aux radiations et de la gravité plus faible de la planète de 30 % inférieure à celle de la Terre. D’autre part, Mars ne possède pas de couche d’ozone protectrice ni de champ magnétique, ce qui l’expose aux radiations spatiales, aux rayons cosmiques, aux UV et aux particules chargées libérées par le soleil.
Comme on pouvait le voir dans la série « Away » diffusée sur Netflix avec Hilary Swank, cet environnement hostile peut engendrer des problèmes de vue, une faiblesse musculaire, fragiliser la structure osseuse et rendre la peau littéralement verte. Sans écarter l’augmentation des risques de divers cancers et d’autres maladies.
SERA-T-IL IMPOSSIBLE DE S’INSTALLER SUR MARS ?
Oui, répondent les biologistes mais toute personne vivant sur Mars aura besoin, au minimum, d’une protection appropriée contre les radiations ainsi que de diverses interventions médicales pour faire face à d’autres effets négatifs sur la santé. Voilà qui ne freinera certainement pas les ardeurs d’Elon Musk mais il devra toutefois prendre sérieusement en considération ces problématiques. Pour ne rien louper de l’actualité spatiale, inscrivez-vous à la newsletter btlv.
Bob Bellanca (rédaction btlv)
