18 novembre 2024 – Selon CTVNews.ca, on en sait plus sur l’OVNI qui fut abattu près du lac Huron l’année dernière.
Des documents récemment publiés décrivent comment l’OVNI de forme octogonale et sur lequel étaient suspendues des cordes avait été touché par deux missiles tirés par un avion de chasse américain F-16 le 12 février 2023 avant de s’écraser sur le lac Huron, en Ontario. On se souvient que des efforts avaient été déployé afin de retrouver l’épave. Le but étant de connaître l’origine exacte de l’OVNI.
À cette occasion, la Gendarmerie royale du Canada s’était associée aux garde-côtes américains et canadiens pour trouver le lieu du crash de l’OVNI. Malheureusement le 16 février, des conditions météo compliquées avaient interrompu les recherches. Il semble toutefois, que des matériaux de l’épave, ainsi qu’un “module”, furent récupérés trois semaines plus tard.
UNE EXPERTISE PAS TRÈS CLAIRE DES DÉBRIS DE L’OVNI
Toujours selon CTVNews.ca, le module s’est avéré avoir été fabriqué par une entreprise connue pour vendre du matériel de surveillance météorologique, bien qu’il ne soit pas défini s’il provenait réellement de l’objet abattu ou s’il avait simplement été trouvé dans la zone lors des recherches comme l’a écrit un haut responsable de la GRC à un brigadier-général militaire canadien dans un courriel : « Il sera analysé pour déterminer s’il présente quelque chose d’inhabituel, mais je soupçonne que ce n’est pas le cas compte tenu de sa taille… On ne sait pas si cela est dû à l’abattage ou non ».
Une déclaration qui sème le doute dans la tête de ceux qui cherchent à connaître la vérité. Malgré tout, il semble que la volonté de faire toute la lumière sur cette affaire soit de mise. Interrogé CTVNews.ca, un porte-parole a confirmé où les débris avaient été retrouvés.
« La GRC confirme que des débris ont été récupérés sur les rives du lac Huron, et nous continuons de travailler en étroite collaboration avec nos partenaires nationaux et internationaux pour faire avancer l’enquête… Comme celle-ci est en cours, aucun détail supplémentaire ne peut être fourni pour le moment ».
Une déclaration qui ne va pas arranger les choses dans le camp des ufologues qui ne croient pas en la version de l’objet météo. Le manque de transparence sur l’affaire reste une source de discorde permanente ; certains comme Iain Boyd, directeur du Centre pour les initiatives de sécurité nationale de l’Université du Colorado à Boulder, soutenant que les détails ont été gardés secrets car l’objet s’étant avéré être extrêmement banal, ce serait une honte pour les militaires américains et canadiens d’avoir dépensé autant de temps et d’argent pour l’abattre et le récupérer.
D’autres, au contraire, croient que quelque chose a été et reste probablement toujours dissimulé. L’incident, ainsi que trois autres survenus ce mois-là, s’est produit quelques jours seulement après la destruction d’un ballon de surveillance chinois le 4 février, qui avait suscité une grosse couverture médiatique en Amérique du nord. Deux autres ayant été abattus en Alaska et au Yukon, au Canada.
Le dossier OVNI, on ne peut que le constater, reste un sujet sensible. La semaine dernière, lors d’une audience à la Chambre des représentants des Etats-Unis, des personnalités issues du renseignement américain ou de l’US Navy ont affirmé sous serment que des OVNIs avaient bel et bien été récupérés par les USA, que des militaires avaient été blessés par des OVNIS et indemnisés par le gouvernement et qu’il existait des photos et des vidéos bien plus claires et parlantes que celles diffusées au grand public par le New York Times en 2017 qui ont fait le tour du monde. Pour ne rien louper de l’actualité des OVNIs, inscrivez-vous à la Newsletter btlv.
Bob Bellanca (rédaction btlv)