17 février 2025 – Des formes de vies extraterrestres dans nos océans ? On en parle de plus en plus et c’est l’idée un peu folle mais néanmoins sérieuse qui est explorée par certains scientifiques.
De manière plus ou moins discrète, les recherches sur les Ovnis, ces objets volants non identifiés, se multiplient. Tout comme les observations de ces mystérieux vaisseaux. En effet, sur la planète Terre, la plus grande partie des espèces vivant dans l’eau n’a pas encore été découverte. 95 % du volume des océans échappent à toute exploration.
C’est dans cette obscurité qu’on trouve les formes de vies les plus étranges que la nature ait jamais produites. Et pour cause: ces créatures évoluent dans un environnement hostile où la pression est 1000 fois plus forte qu’à la surface et où la température est proche du zéro absolu.
Des conditions de vie qui peuvent être comparées à celles qui règnent sur les planètes les plus hostiles du système solaire comme Mercure ou Vénus et qui pourraient abriter des formes de vie sous-marines extraterrestres.
Ce scénario s’explique par une problématique scientifique connue sous le nom de « paradoxe de Fermi ». Ce dernier stipule que si l’univers regorge d’espèces intelligentes, pourquoi ne les a-t-on jamais rencontrées ? Une question à laquelle la plupart des scientifiques répondent en estimant que la vie est extrêmement rare dans notre galaxie. Mais une poignée de chercheurs plus optimistes défendent l’idée selon laquelle il est possible que les extraterrestres aient déjà colonisé notre planète.
UNE PISTE : LES OCEANS DE TITAN, LUNE DE SATURNE
Parmi eux, le biologiste et auteur du livre « Extraterrestrial : The First Sign of Intelligent Life Beyond Earth » (ndlr : Extraterrestre: le premier signe de vie intelligente en dehors de la Terre), Avi Loeb. Le chercheur estime que les océans de Titan, lune de Saturne, sont le meilleur endroit du système solaire pour trouver des formes de vie extraterrestres. Les océans d’eau salée qui se cachent sous la croûte glacée de Titan ressemblent davantage à ceux de notre planète qu’aux lacs d’hydrocarbures que l’on trouve à la surface de ce satellite. Et contrairement à ceux de notre Terre, les océans de Titan ne sont pas pollués par les activités humaines. Ils sont donc idéals pour chercher des organismes extraterrestres.
Dans l’optique d’une exploration sérieuse des profondeurs océaniques pour trouver d’éventuelles formes de vie extraterrestres, il faut résoudre un gros problème: la technologie. En effet, on ne peut pas envoyer des robots dans les profondeurs océaniques comme on envoie des robots sur Mars. Et notamment à cause de la salinité de l’eau qui endommage très rapidement l’électronique. Les robots doivent donc être réparés très régulièrement. Un véritable casse-tête logistique qui rend difficile leur déploiement en masse.
LA COURSE AU SOUS-MARIN
Cependant, depuis quelques années, la recherche océanographique bénéficie d’un nouvel élan avec l’apparition de nouveaux sous-marins, plus rapides et moins chers que les navires de recherche traditionnels. Ces derniers sont le fruit du travail acharné des industriels et des chercheurs.
Dans son laboratoire du Massachusetts Institute of Technology (MIT), le biologiste et océanographe sous-marin John A. Dabiri a conçu un petit sous-marin robotisé qu’il a appelé « XOS ». D’une taille légèrement inférieure à celle d’une voiture, ce dernier n’est pas propulsé par hélice mais par deux ailes qui se battent comme celles d’un poisson volant. Cette technologie biomimétique permet au XOS d’évoluer silencieusement dans l’eau tout en dépensant cinq fois moins d’énergie qu’un sous-marin classique. L’engin sera bientôt capable d’évoluer en totale autonomie grâce à une intelligence artificielle.
POURQUOI PAS UNE BASE SOUS-MARINE?
D’autres scientifiques ont également proposé la construction d’une base sous-marine pour observer l’évolution des espèces marines et les collecter. Le biologiste Paul H. Barber de l’université Duke en Caroline du Nord a imaginé un habitat sous-marin lui aussi biomimétique. Conçu comme une bulle flottante, cet habitat a été inspiré du « seawise giant », le plus grand pétrolier du monde jamais construit.
La bulle se compose d’une coque rigide et transparente permettant aux chercheurs d’admirer le spectacle fascinant des récifs coralliens tout en les protégeant des aléas climatiques. Barber suggère que plusieurs bulle soient reliées entre elles pour former une base sous-marine capable d’accueillir une dizaine de chercheurs pendant plusieurs mois. Des projets comme celui-ci se multiplient, il y a quelques jours nous écrivions qu’une base sous-marine est en test actuellement en Angleterre qui sera prochainement plongé dans la mer.
L’ÉNIGME DES OVNIS
C’est justement ce type d’observation qui a amené certains scientifiques à s’intéresser aux Ovnis. Parmi eux, on trouve l’ américain Michael E. Salla, spécialiste reconnu en politique internationale, en résolution de conflits et en politique étrangère américaine, passionné par les Ovnis depuis sa jeunesse. Un observateur reconnu que nous avions reçu sur btlv.
Dans un article publié récemment dans le magazine « Journal of Cosmology », il note que 95 % des observations réalisées ces cinquante dernières années ont eu lieu près ou au-dessus des océans. Et pour cause: 71 % de notre planète est recouvert d’eau.
Cependant certaines observations méritent qu’on s’y arrête. Le Dr Salla cite notamment l’étrange apparition d’un Ovni au-dessus d’un navire de guerre britannique en 1971 qui évoluait au large des côtes chiliennes.
L’objet lumineux a été vu par plusieurs membres de l’équipage pendant 10 minutes avant qu’il ne disparaisse subitement dans l’eau au cours d’un mouvement vertical.» Pour Michael Salla, cet incident suggère fortement que cet Ovni venait des profondeurs océaniques. Plus récemment des vidéos authentifiées par l’US Navy ont montré le même type de comportement avec des OVNIs filmés par les navires américains. Pour ne rien louper de l’actualité liée aux OVNIs, inscrivez-vous à la newsletter btlv.
Bob Bellanca (rédaction btlv)
