L’incident troublant impliquant un pilote de ligne et un « vaisseau-mère extraterrestre » a refait surface, suscitant l’intérêt des théoriciens du complot qui le considèrent comme l’une des plus grandes dissimulations de l’histoire des États-Unis.
En 1986, le capitaine Kenju Terauchi et son équipe du vol 1628 de la Japan Airlines ont observé au-dessus de l’Alaska deux lumières mystérieuses qui suivaient leur avion. Ces objets ont été confirmés par des radars à la fois embarqués et au sol. Les OVNIs ont suivi l’avion avant de disparaître. Kenju Terauchi a décrit l’apparition soudaine d’un engin colossal, beaucoup plus grand que leur Boeing 747, ce qui a provoqué de vives spéculations et discussions.
Malgré le témoignage détaillé du capitaine Kenju Terauchi, les entretiens de la FAA, les croquis de l’équipage de l’engin et les enregistrements audio entre l’équipage du vol 1628 de Japan Airlines et les contrôleurs aériens, la rencontre avec l’OVNI a fait l’objet de décennies de debunking.
Dessin réalisé à partir du témoignage de Kenju Terauchi
LA CIA ÉTTOUFE CETTE RENCONTRE OVNI
Un haut responsable de la FAA a affirmé qu’il était présent lorsque la CIA aurait étouffé l’incident, insistant sur le fait que l’observation de Kenju Terauchi « n’avait jamais eu lieu ».
Selon certaines informations, sa rencontre avec un OVNI aurait coûté sa carrière à Kenju Terauchi. Le pilote, aujourd’hui à la retraite, a été cloué au sol après avoir évoqué publiquement l’événement. Des documents récemment déclassifiés ont révélé l’étendue des preuves détenues par les gouvernements japonais et américain concernant le vaisseau-mère OVNI , y compris des transcriptions radio détaillant le moment où le vaisseau-mère géant est apparu au-dessus du vol 1628.
En 2018, des ufologues ont noté que ces enregistrements avaient été discrètement enregistrés dans les Archives nationales du gouvernement américain des décennies après l’observation de cet OVNI de 1986 et des années après les demandes de la loi sur la liberté d’information (FOIA) visant à desceller les enregistrements.
UN AVION FACE À UN OVNI
Le 17 novembre 1986, le 747 de Kenju Terauchi de Paris à l’aéroport international de Narita près de Tokyo survole l’est de l’Alaska lorsqu’il repère deux étranges lumières et l’énorme vaisseau-mère au-dessus de l’espace aérien américain. Selon le témoignage du pilote, les OVNIs jaune vif et blancs auraient volé dangereusement près de l’avion, l’obligeant à appeler par radio les contrôleurs aériens (ATC) d’Anchorage pour obtenir de l’aide. Dans les transcriptions radio, le pilote a mentionne : « Nous observons des lumières clignotantes de manière irrégulière juste devant nous, à environ 8 kilomètres. Il y a un grand objet noir, qui ressemble à un vaisseau spatial ».
Au sol, le contrôle de la circulation aérienne (ATC) d’Anchorage lui répondra : « Je vois un signal radar à environ 8 kilomètres derrière vous ».
L’ATC d’Anchorage a contacté l’armée après avoir détecté un objet radar près du vol 1628 pour vérifier qu’aucun avion n’était dans les environs. Le NORAD (North American Aerospace Defense Command), responsable de la surveillance de l’espace aérien des États-Unis et du Canada, a confirmé qu’aucun avion militaire n’était dans les parages ce soir-là. Les transcriptions des Archives nationales indiquent que l’ATC d’Anchorage a confirmé une sorte de « surtension » radio près du vol 1628, mais les radars n’ont pas pu identifier l’origine de ce phénomène.
Kenju Terauchi, ancien pilote de chasse, avec plus de 10 000 heures de vol à son actif, a essayé d’éviter deux petits OVNIs avant qu’ils ne disparaissent soudainement, moment où il a vu ce qu’il a appelé un « immense vaisseau spatial ».
UNE RENCONTRE OVNI BIEN DÉTAILLÉE
Dans son rapport écrit à la FAA, Kenju Terauchi a décrit l’OVNI comme un « vaisseau-mère » ayant la taille de 2 ou 3 porte-avions, soit environ 900 mètres de long. Les enregistrements radio de la FAA montrent qu’il a été autorisé à prendre toutes les mesures nécessaires pour s’éloigner de l’énorme OVNI, y compris à grimper à plus de 1500 mètres d’altitude. Lorsque d’autres avions sont arrivés, le « vaisseau-mère » avait disparu et aucun autre pilote n’a aperçu l’énorme engin. Dans son rapport aux autorités aériennes fédérales, Kenju Terauchi a écrit que le vol JL 1628, un Boeing 747 cargo, avait croisé deux vaisseaux spatiaux de petite taille et un vaisseau-mère au-dessus de l’Alaska.
Le pilote a conclu en disant : « Il n’y avait pas de risque, mais cela a suscité de nombreuses interrogations auxquelles l’homme ne peut pas apporter de réponses ».
Suite à une enquête rapide de la FAA, le pilote a divulgué ses observations faites au-dessus de l’Alaska en novembre 1986 à deux journalistes de Kyodo News. Il a décrit l’engin en question en ces termes :
« Il volait comme si la gravité n’existait pas. Il a d’abord accéléré, puis s’est arrêté, avant de voler à la même vitesse que nous, dans notre direction, ce qui donnait l’impression qu’il était immobile. »
La FAA n’a visiblement pas accordé beaucoup de crédit à Kenju Terauchi car il avait déjà fait état de deux observations d’OVNI avant le 17 novembre et deux autres en janvier 1987. Suite à ces déclarations, Japan Airlines a suspendu le pilote. Néanmoins, un haut fonctionnaire de la FAA à l’époque a défendu Kenju Terauchi, avançant que la CIA était impliquée dans la dissimulation des preuves. John Callahan, en charge de la supervision de l’analyse de la FAA concernant cet incident largement médiatisé, a joué un rôle clé dans la collecte d’informations.
DES PREUVES DE L’INCIDENT
John Callahan a rassemblé des éléments essentiels tels que les bandes de radar, les enregistrements des communications avec le contrôle aérien et les témoignages écrits de l’équipage de Japan Airlines. Toutefois, lors d’une réunion d’information en janvier 1987 avec des agents de la CIA, du FBI et des membres de l’administration présidentielle, il a déclaré que l’enquête avait été brusquement stoppée. Lors de l’émission de Larry King en 2007, il a raconté :
« À la fin de notre briefing, qui a duré quelques heures, l’agent de la CIA s’est levé et a déclaré que cet événement n’avait jamais eu lieu, que nous n’étions jamais venus, que nous avions tous prêté serment de garder le secret et que nous confisquions toutes ces informations. »
John Greenewald, fondateur de The Black Vault, un site dédié à la conservation de documents gouvernementaux déclassifiés, a mis à jour plus de 1500 pages de preuves concernant le vol 1628. Ces documents, trouvés dans les Archives nationales, ont été rendus accessibles au public par Greenewald. Ces preuves comprennent des interviews avec les trois témoins présents dans l’avion de Kenju Terauchi, des simulations radar basées sur les observations du pilote, ainsi que des dossiers de la FAA concernant cet incident. Pour ne rien manquer de l’actualité liée au phénomène OVNI, inscrivez-vous à la newsletter btlv.
Bob Bellanca (rédaction btlv source The Black Vault – photo home page @btlv)
