3 mars 2025 – Des chercheurs britanniques ont découvert que les personnes qui croient au paranormal pourraient être plus sujettes au stress.
Une nouvelle étude dirigée par Neil Dagnall de l’Université métropolitaine de Manchester et Andrew Denovan de l’Université John Moores de Liverpool établit un lien entre les croyances paranormales et l’augmentation du niveau de stress. Pour en arriver à cette conclusion, les chercheurs ont mis en place une analyse statistique des croyances de plus de 3 000 citoyens britanniques de plus de 18 ans.
Les scientifiques se sont concentrés sur deux éléments : la croyance traditionnelle au paranormal, qui concerne la croyance aux esprits et aux forces surnaturelles extérieures et la philosophie New Age, qui concerne les croyances centrées sur le développement personnel, la maîtrise de soi et l’amélioration, telles que la méditation et l’énergie positive. Les résultats ont indiqué que les personnes les plus enclines à croire aux esprits et aux forces surnaturelles avaient des niveaux de stress plus élevés et étaient plus sujettes au stress, tandis que celles qui privilégiaient une approche plus New Age n’en souffraient pas.
« Ces résultats suggèrent que croire au paranormal peut refléter une perception réduite du contrôle sur les facteurs externes, ce qui peut augmenter la sensibilité au stress, alors que les adeptes du développement personnel, ne semble pas contribuer à cette dynamique », a écrit Neil Dagnall et a rajouter : « Comprendre les différences fonctionnelles entre ces croyances est essentiel pour aborder l’impact psychologique de la croyance au paranormal. »
Toutefois, les chercheurs ont conclu que croire au paranormal n’était pas une cause de détresse. « Au contraire, la relation est plus nuancée, et dans certains contextes, un contrôle réduit peut être associé positivement au paranormal, ce dernier remplissant par conséquent une fonction adaptative telle que la facilitation de l’adaptation », ont-ils écrit. Pour ne rien louper de l’actualité liée au paranormal, inscrivez-vous à la newsletter btlv.
Bob Bellanca (rédaction btlv source News Medical)
