4 Janvier 2022 – C’est sur la plage de Penarth au Pays de Galles qu’a été découvert par une archéologue amateur des empreintes de Dinosaure en 2020. L’archéologue en les voyant n’en cru pas ses yeux et envoya ses clichés des empreintes au Musée d’histoire naturelle de Londres. Les experts en recevant les photos avait de la peine à croire que c’était bien des empreintes de dinosaure. Après plus d’un an d’enquêtes et de déplacements sur place, les équipes ont finalement annoncé via un communiqué de presse le 29 décembre dernier qu’ils s’agissaient bien d’empreintes qui auraient appartenu à un sauropode.
DES EMPREINTES DATÉES ENTRE 251 ET 200 MILLIONS D’ANNÉES AVANT NOTRE ÈRE
Ces empreintes seraient datées de 251 à 200 Millions d’années avant notre ère. Le sauropode est un dinosaure herbivore qui mesure 20 à 30 mètres de longueurs. Il se déplace sur ses quatre pattes, et est doté d’un long cou et d’une longue queue. Dans la même famille il y a le diplodocus, l’un des plus longs dinosaures connus. Il n’est pas étonnant de trouver des traces de Sauropode d’après la paléontologue Dr Susannah Maidment : “Nous savons que les premiers sauropodes vivaient en Grande-Bretagne à cette époque, car des os de Camelotia, un sauropode très ancien, ont été trouvés dans le Somerset dans des roches datées de la même période. Nous ne savons pas si cette espèce était celle qui a fait les traces, mais c’est un autre indice qui suggère que quelque chose comme elle aurait pu faire ces traces”
UN ANIMAL EN MOUVEMENT
Ces traces sont espacées ce qui prouvent que l’animal était en mouvement. D’après le Professeur Paul Barett et sa collègue, il y aurait pu avoir des rassemblement de dinosaures sur cette plage vu que les empreintes sont superposées.
UNE DÉCOUVERTE EXTRAORDINAIRE
Cette découverte extraordinaire permettrait de mieux comprendre les déplacements en troupeau des dinosaures. Elle pourrait aussi apporter des réponses sur les études de squelettes selon les chercheurs. D’après Pr Barett : “C’est un ajout intéressant à notre connaissance de la vie pendant le triasique au Royaume-Uni”.
Thomas NOUVEL (rédaction btlv)