2 mai 2024 – Le cinéma l’a bien compris, la malédiction des momies font recette. C’est peut-être parce qu’elles rejoignent la réalité. Il faut dire que depuis 1920, plus de 20 personnes ayant fouillé la tombe du roi Toutankhamon sont mortes jeunes de diverses maladies.
En 1922 en Égypte, la découverte par Howard Carter du tombeau parfaitement conservé du roi Toutankhamon reste l’une des découvertes archéologiques les plus importantes de l’histoire. Contrairement à la plupart des tombes égyptiennes qui avaient été pillées il y a longtemps, celle-ci était restée intacte depuis l’Antiquité, offrant un aperçu unique de toute l’étendue et de la splendeur de la sépulture du Roi.
Crédit photo : btlv
LA MALÉDICTION DE LA MOMIE
Malheureusement, très vite les rumeurs d’une malédiction entoure d’un voile sombre la formidable découverte. Elles ont commencé à circuler après la mort prématurée de plusieurs membres de l’équipe de fouille. Parmi les victimes, on trouve Howard Carter lui-même, décédé d’une crise cardiaque en 1939 après avoir souffert d’un lymphome de Hodgkin.
A peine cinq mois plus tard, c’est au tour de Lord Carnarvon, qui avait traversé les salles du trésor, de mourir d’un empoisonnement du sang. Serions-nous face à une malédiction du pharaon ?
Dans tous les cas, il n’en fallut pas plus pour que la légende s’inscrive dans l’inconscient collectif. D’autant qu’une dizaine d’autres personnes impliquées dans les fouilles trouvèrent la mort de toutes sortes de causes allant des accidents vasculaires cérébraux et crises cardiaques à la pneumonie et à l’asphyxie.
Emission btlv : Les momies de l’étrange avec Patrice Marty
UNE EXPLICATION À LA MALÉDICTION ?
Mais ces morts peuvent-elles être expliquées ? Selon une nouvelle étude dirigée par Ross Fellowes, il pourrait en fait y avoir une explication conventionnelle à tous ces décès. Ils seraient probablement liés à une exposition excessive aux radiations contenues dans certaines tombes égyptiennes. Des éléments radioactifs dangereux plus ou moins nocifs pour la santé humaine en fonction du temps d’exposition. Ceux qui ont travaillé dans la tombe du roi Tut en ont probablement reçu une forte dose. Des preuves de radioactivité ont également été trouvées dans d’autres tombes, mais cela a généralement été attribué au rayonnement naturel de la roche.
“Les fortes radiations signalées (comme le radon) dans les ruines des tombes ont été vaguement attribuées au fond naturel du substrat rocheux”, a écrit Ross Fellowes.
“Cependant, les niveaux sont inhabituellement élevés et localisés, ce qui n’est pas cohérent avec les caractéristiques du substrat rocheux calcaire mais implique une ou plusieurs autres sources non naturelles.” Inscrivez-vous à notre newsletter pour informé(e) de l’actualité btlv.
Bob Bellanca (rédaction btlv)
