22 mars 2022 – Des chercheurs de l’Instituto Superior de Agronomia et Técnico du Portugal, de l’Université Laval du Canada à Québec et de l’Université Cornell aux États-Unis ont publié une étude dans la revue Astrobiology ce 10 mars expliquant que les couleurs des exoplanètes pourraient potentiellement indiquer des traces de vie.
Pour mettre au point cette théorie, les scientifiques se sont appuyés sur les couleurs que certaines colonies de micro-organismes arborent, que l’on peut observer dans la baie d’Hudson, au Canada.
S’inspirer des environnements extrêmes sur Terre ouvre la porte des possibles pour espérer trouver la moindre petite trace de vie dans des mondes parfois diamétralement opposés au nôtre.
Les futures explorations des lunes glacées de Jupiter et Saturne, Europe et Encelade, pourront peut-être valider cette théorie.
UN CATALOGUE DE COULEURS
Lígia F. Coelho, doctorante à l’Institut Carl Sagan de Cornell (CSI) a élaboré avec son équipe un catalogue de couleurs produites par 80 micro-organismes.
« Les couleurs des organismes pourraient dominer toute la surface des mondes glacés. Les exoplanètes gelées ne sont pas des causes perdues. Avec les télescopes à venir, vous pourriez trouver les signes révélateurs de microbes – si vous savez quoi chercher ».
Lisa Kaltenegger, directrice du CSI, a ajouté que l’« étude montre que les biosignatures sont plus intenses dans des environnements plus secs, ce qui suggère que des endroits plus secs que la Terre et contenant des formes de vie microbiennes pourraient représenter de bonnes cibles pour les futures missions spatiales ».
Noémie Perrin (rédaction btlv.fr Source Astrobiology)
