La tragique affaire d’Estefania Gutierrez Lazaro

7 avril 2022 – Connaissez-vous l’affaire d’Estefania Gutierrez Lazaro ? Cette histoire remonte aux années 1990. Une jeune fille aurait été possédée par un démon. Mais ce qui la rend si particulière, c’est que la police a été mêlée à ce dossier.

Estefania Gutierrrez Lazaro, une jeune femme de 18 ans vit à Vallecas au sud de Madrid, en Espagne. Depuis son très jeune âge, elle s’intéresse au paranormal. D’ailleurs, son grand-père malade ne fait que menacer sa mère qu’il viendra la hanter une fois passé de l’autre côté. La famille, habituée à son agressivité, ne prête pas attention à ses propos.

Âgé et malade, le vieux père décède dans les jours qui suivent. Une semaine après, Estefania se prête à une session de Ouija, dans la cours de récréation de son lycée.

Elle et ses amies souhaitent entrer en contact avec l’esprit d’un petit ami décédé d’une d’entre elles. Ensemble, elles ont confectionné une planche de Ouija avec un carton et un morceau de verre pour faire office de goutte.

Mais l’un de leurs professeurs les surprend et leur confisque leur planche de fortune. Il leur ordonne de retourner en classe et déchirer l’objet maudit. Il jette également la goutte au sol qui explose en plusieurs morceaux. Dès lors qu’elle se fracasse, une étrange fumée noire se disperse. Estefenia l’aurait respiré, terrorisant ses copines et son professeur.

Sa mère, qui a rapporté cette histoire à la presse espagnole de l’époque, précise que ce n’était pas la première séance de Ouija pour sa fille. Cependant, elle n’aurait jamais vécu un phénomène de ce type.

Le portrait d’Estefania Gutierrez Lazaro © mindshadow

Alors qu’Estefania vivait une vie paisible, elle commence à se plaindre de voir d’étranges apparitions. En effet, elle raconte à ses parents que la nuit de grandes silhouettes sombres et faméliques lui rendent visite. Elle ajoute que ces entités l’encerclent en se tenant par la main et lui murmurent “viens, viens à nous !“.

Par la suite, Estefania développe également des sortes de crises de colère. Sa mère rapporte que sa fille devenait très agressive et qu’elle perdait totalement le contrôle d’elle-même. Elle adopte une voix grave et rauque, profère des insultes avant de se mettre à convulser et à perdre connaissance. Très inquiets, ses parents contactent un médecin qui les oriente vers un asile psychiatrique.

Photo des parents d’Estefania Gutierrez Lazaro © mindshadow

Les mois passent mais aucun médecin n’arrive à identifier la pathologie d’Estefania. La jeune fille est transférée d’un hôpital à un autre, mais rien n’y fait. Le 14 août 1991, elle intègre l’hôpital Gregorio Maranon dans un profond coma. Elle décède brutalement, sans aucune explication. Après une autopsie, les médecins déclarent qu’elle est morte d’un arrêt cardiaque, sans grande conviction.

Mme. Gutierrez Lazaro raconte qu’après la mort de sa fille, la maison est devenue un endroit maléfique. Une nuit, elle entend une voix dans la salle de bain d’une femme en train de pleurer “maman ! maman !“. Puis des bruits venant de la chambre d’Estefania se font entendre. Lorsque la mère entre dans la pièce, elle la retrouve sans dessus-dessous. Mais il n’y a personne.

Les parents continuent de rapporter que d’étranges phénomènes se produisent dans leur maison. Ils entendent des rires, des voix et des coups. Ils rencontrent également des problèmes électroniques et voient des objets voler.

Les phénomènes s’accentuent dans la maison. La famille explique que les portes claquent toutes seules et que la température chute soudainement dans certaines pièces.

Un jour d’automne, ils sont à bout. Ils s’enferment dans leur salon quand brusquement les objets volent dans tous les sens. Une photo d’Estefania prend également feu sans aucune raison.

Le portrait incendié d’Estefania Gutierrez Lazaro © mindshadow

La photo aurait été prise juste avant la mort d’Estefania. D’après les parents, le feu s’est éteint dès que le visage était complètement brulé. Un soir, les sœurs d’Estefania rapportent avoir vu une ombre noire, sans yeux et sans bouche, rampant sur le sol.

Grandement éprouvé, M. Gutierrez contacte la police. Dans la nuit du 27 novembre 1992, il déclare aux agents que sa maison est hantés. Bien évidement, les policiers ne le prennent pas au sérieux. Mais suite à d’autres témoignages similaires et face à la détresse de la famille, le chef, ainsi que cinq autres agents, se rendent sur place. L’homme, perplexe, prend leur déposition. Mais soudainement, la porte du salon se met à claquer et ils entendent une explosion au niveau de la terrasse.

Peu de temps avant, le 14 octobre 1992 le reporter Chus Morán est envoyé dans cette maison. Il filme plusieurs séquences pour la chaîne de télévision généraliste Antena 3. Le reportage est diffusé durant le journal de la rédaction. Vous pouvez visionner l’extrait ci-dessous en activant les sous-titres. Cliquez sur le petit engrenage paramètre, sous-titres puis traduire automatiquement.

Les policiers mènent une rapide enquête dans la maison, cherchant à expliquer ce qu’il vient de se passer. Au moment d’entrer dans la salle de bain, ils sentent un froid glacial. Les forces de l’ordre se rendent à l’évidence que des choses inexplicables sont à l’œuvre ici. Ils écrivent un rapport, mais sans pouvoir apporter de solutions concrètes à la famille d’Estefania.

Le rapport de la police à propos de l’affaire d’Estefania Gutierrez Lazaro © mindshadow

Ils ont par la suite quitté cette maison. Leur nouvelle demeure est plus calme et offre enfin un peu de répit aux membres déjà bien éprouvés.

En 2006, un épisode d’une série télévisée a été tourné dans la première maison des Gutiérrez. Lors du tournage, l’équipe rapporte avoir enregistré des voix : « Je ne peux pas », « laisse là elle est folle », « attention on a pas commencé ». 

Si cet article vous a plus, découvrez l’émission de Joslan F. Keller sur l’étrange affaire de Teresa Costa.

Valentin Rican (rédaction btlv.fr)