25 novembre 2024 – Pour certains, il est déjà difficile d’envisager l’existence des extraterrestres, alors imaginer celle d’un univers parallèle est encore plus complexe. Pourtant c’est dans celui-ci qu’ils pourrait se trouver.
Une équipe de chercheurs dirigée par Daniele Sorini, astrophysicien à l’Université de Durham, a imaginé une nouvelle version de l’équation de Drake. En 1961, cette équation, avait permis d’évaluer le nombre de civilisations extraterrestres susceptibles d’exister dans l’univers. Pour parvenir à une telle équation, Franck Drake avait pris en compte un certain nombre de paramètres, comme le taux de formation d’étoiles adaptées au développement de la vie, le nombre potentiel d’exoplanètes, même si le terme n’avait pas encore été trouvé, ou encore le nombre de ces planètes permettant l’apparition de la vie intelligente civilisée.
Le 13 novembre dernier, Daniele Sorini et son équipe proposent de reformuler cette équation en considérant la possibilité que des univers parallèles seraient plus susceptibles que le nôtre d’abriter une civilisation intelligente. Dans leur étude publiée que l’on peut retrouver ici.
Ils expliquent pourquoi nous n’avons pas encore eu de contact avec eux. Par ailleurs, le scientifique et son équipe, indiquent le rôle de l’énergie noire. Cette force mystérieuse, responsable de l’accélération de l’expansion de l’univers, apportent indirectement les conditions indispensables à la formation des étoiles et des planètes. Un univers a besoin d’un équilibre bien précis d’énergie noire pour façonner des étoiles.
Pour qu’une vie extraterrestre puisse d’y développer, la densité d’énergie noire transformée doit s’élever à 27%. Dans notre univers, cette densité s’élève à 23%, ce qui expliquerait pourquoi il n’y a pas d’autres traces de vie en dehors de la Terre.
NOTRE UNIVERS EST PEUT-ÊTRE LE PLUS AGRÉABLE
Dans un communiqué lié aux recherches, Daniele Sorini écrit: « Nous avons constaté que même une densité d’énergie noire élevée serait toujours compatible avec la présence d’une vie. Ça suggère aussi que nous ne vivons peut-être pas dans le plus agréable des univers.» Pour ne rien louper de l’actualité du spatial, inscrivez-vous à la newsletter btlv.