17 mars 2025 – Le très médiatisé astronome de l’Université de Harvard, Avi Loeb, a suggéré que les objets découverts en 2023, pourraient être des morceaux d’une météorite d’origine extraterrestre, possiblement conçue par une intelligence non humaine.
En juin 2023, pendant une expédition dans l’océan Pacifique pour retrouver des morceaux d’un objet interstellaire, Avi Loeb.
avait écrit un article dans lequel il parlait de la trouvaille de sphérules métalliques énigmatiques. Selon lui, leur composition était « anormale » comparée aux alliages connus et fabriqués par l’homme.
Il avait déclaré avoir trouvé une dizaine de ces sphérules, décrivant ces objets comme des billes métalliques presque parfaitement sphériques qui se démarquent nettement lorsqu’on les observe au microscope. L’astronome avait également affirmé que leur résistance était supérieure à celle de toutes les roches spatiales connues jusqu’alors.
LES SPHERULES EXTRATERRESTRES REMISES EN QUESTION
Cependant, d’autres scientifiques ont commencé à remettre en question la véracité des sphérules. Par exemple, le physicien Patricio A Gallardo de l’Université de Chicago les a identifiées comme étant des « cendres volantes de charbon », un résidu résultant de la combustion du charbon dans les centrales électriques et les locomotives à vapeur.

Crédit photo : Avi Loeb-Université de Harvard
Malgré les tentatives d’Avi Loeb pour contredire cette interprétation, de nouvelles informations compliquent encore plus la situation concernant l’origine de ces objets. Son expédition de 2023 était basée sur l’idée qu’une météorite interstellaire, nommée CNEOS 20140108, s’était désintégrée au-dessus de l’océan Pacifique en janvier 2014.
Pour localiser précisément le lieu de la chute, Avi Loeb et son équipe ont analysé des données sismiques provenant d’une station située sur l’île de Manus en Papouasie-Nouvelle-Guinée. Ces données ont été utilisées pour orienter leurs recherches sous-marines.
Cependant, une équipe de chercheurs internationaux, dirigée par l’Université Johns Hopkins, a révélé que les signaux sismiques enregistrés à cette époque par la station ne provenaient probablement pas de la chute de la météorite, mais plutôt du passage d’un camion sur une route proche. Benjamin Fernando, sismologue et responsable de recherche, a expliqué que « le signal a changé de direction avec le temps, coïncidant précisément avec une route passant devant le sismomètre ».
Il a ajouté qu’il est complexe d’enregistrer un signal et de prouver qu’il n’est pas lié à un événement spécifique. Toutefois, son équipe a pu prouver qu’il y avait de nombreux signaux de ce type, tous présentant les caractéristiques attendues d’un camion et aucune de celles associées à une météorite. Si ces conclusions sont correctes, cela signifie que Avi Loeb ne cherchait pas au bon endroit pour trouver les sphérules, rendant ainsi encore plus improbable la découverte de morceaux d’un objet interstellaire d’origine extraterrestre. Pour ne rien louper de l’actualité liée à la recherche de la vie extraterrestre, inscrivez-vous à la newsletter btlv.
Bob Bellanca (rédaction btlv source Cosmos Magazine – Crédit photo home Avi Loec, Université de Harvard)