17 janvier 2025 – Un généticien qui a mené une étude ADN environnementale sur le Loch Ness a proposé une suite, en quelque sorte, dans l’espoir de mieux comprendre les créatures qui s’y cachent.
Depuis le début des années 1870, le monstre du Loch Ness ne cesse d’être vu et traqué. Certains chercheurs ont même décidé de vivre autour du lac dans l’espoir de débusquer la créature devenue mythique. La science n’est pas en reste car à la fin des années 2010, le professeur Neil Gemmell et une équipe de chercheurs ont collecté 250 échantillons d’eau dans le lac dans l’espoir de trouver une piste tangible. Ces échantillons furent envoyés à plusieurs laboratoires où l’ADN a été extrait puis séquencé génétiquement pour identifier les animaux d’origine.
Certes Nessie n’a pas été trouvé mais les analyses ont permis l’identification d’une nouvelle espèce d’anguille géante qui pourrait avoir été prise pour un dinosaure par les différents témoins au fil du temps. Comme on pouvait s’y attendre, les fans du monstre du Loch Ness ont trouvé cette théorie très fragile.
C’est surement ce scepticisme qui pousse Neil Gemmell à mener une nouvelle enquête pour creuser plus profondément le mystère. Avec l’aide de la société de biotechnologie Illumina, le généticien doit répondre aux critiques selon lesquelles sa première étude n’était pas assez importante en concédant que « l’échantillonnage de quelques centaines de litres cubes n’était pas suffisant dans un lac dont qui en contient environ 10 millions ».
GEMMELL VEUT CONTINUER À DRAGUER LE LOCH NESS
Neil Gemmell, a rappelé à ses détracteurs, que l’enquête était une première étape prometteuse et a avancé ses ambitions pour un deuxième examen ADN environnemental du site en utilisant une méthode totalement différente.
À cette fin, ce généticien a conçu un système de collecte passive qui pourrait être installé sur les bateaux qui voguent sur le Loch Ness ou sur les écluses qui longent la rivière Ness. Cette méthodologie permettrait de prélever des échantillons en continu au fil du temps et d’obtenir une compréhension continue de l’écosystème plutôt qu’un instantané ponctuel comme c’était le cas avec l’étude initiale.
En appelant ce nouveau projet de recherche « Loch Ness 2.0 », Neil Gemmell voit l’étude comme une chance de faire progresser le développement de la recherche sur l’ADN environnemental tout en fournissant peut-être des réponses à ce que les gens ont repéré dans les eaux du site depuis tant d’années. Pour ne rien louper de l’actualité liée à la cryptozoologie et au Loch Ness, inscrivez-vous à la newsletter btlv.
Bob Bellanca (rédaction btlv source illumina.com)