OVNI : DES RENCONTRES DANGEREUSES ?

18 septembre 2020 – Depuis que le sujet Ovni est entré dans la culture populaire, on a plutôt la sensation que nos « visiteurs » sont bienveillants. Des témoins de rencontres rapprochées disent avoir reçu des enseignements initiatiques, certains évoquent des connexions chaleureuses et d’autres rapportent des conversations télépathiques durant lesquelles les visiteurs leur montrent une vision apocalyptique de la Terre telle qu’elle sera si on ne fait rien pour elle. Toutefois, quelques grands faits ufologiques rapportent aussi, même si elles sont rares, des confrontations violentes comme ce fut le cas à Colares au Brésil en 1975.

Dès le mois de janvier de cette année-là, les habitants de la région ne cessent d’observer d’étranges lumières dans le ciel. Grosses comme un ballon de football, celles qu’ils nomment les ChupaChupa paraissent agressives. Les lumières en question émettent des éclairs et arrivent à effrayer les témoins. Si dans la plupart des observations, celles-ci ne durent que très peu de temps, celles de Colares vont durer plusieurs années et cela va même s’intensifier de juin à décembre 1977 et notamment le 22 juin 1977. Cesoir-là, les 3 frères Correia décident de passer la nuit sur l’ile au Crabe. Apolinario, Firmino et José aiment s’y retrouver. L’endroit est un petit paradis et cette fois, ils sont accompagnés d’un certain Aurelio Alves. La nuit est belle et pourtant elle va virer au cauchemar. C’est dans tous les cas, ce que vont en conclure les gens du Port de Sao Luis quand ils verront revenir les jeunes gens dans leur bateau.

QUE S’EST-IL PASSÉ ?

Dans l’embarcation, l’un des passagers est mort, l’autre est dans le coma et deux autres sont gravement blessés.Tous sont brûlés au second degré. Au port, tout le monde cherche à comprendre ce qui a bien pu leur arriver. À cette question, l’un des survivants dira que cette nuit-là, ils ont été survolés et attaqués par un mystérieux objet lumineux volant au-dessus d’eux. Il prétend que cet objet a projeté un rayon lumineux extrêmement puissant sur leur embarcation, avant de disparaître. Comme à l’accoutumée, dans un premier temps les policiers ne vont pas le croire. Ils pensent plutôt à une altercation entre les 4 jeunes gens qui aurait mal tourné. Une hypothèse qui ne tient pas la route, et les enquêteurs en conviennent, car il n’y a aucune trace de lutte ou de sang sur le petit bateau…

DES TÉMOIGNAGES QUI S’ENTRECHOQUENT

Intrigués par le récit de José Correia, les enquêteurs vont rapidement faire le rapprochement avec ceux d’autres habitants de la région qui font état de lumières dans le ciel qui se déplaceraient à des vitesses hallucinantes. Au vu de tous les témoignages, ils savent qu’ils ont affaire à une étrange histoire d’autant que l’autopsie du jeune garçon décédé va déterminer une mort par électrocution. Et si l’embarcation avait été réellement attaquée ? À ce moment-là de l’enquête, les policiers ne l’excluent plus.

LA PRESSE & LA PSYCHOSE

Les résultats de l’autopsie vont fuiter et le grand quotidien régional « Libéral » va s’en emparer de l’affaire. Le journal va interviewer José Correia et ce qu’il raconte va faire l’effet d’une bombe. Son interview va inciter d’autres personnes à témoigner. La mésaventure à laquelle ont été confrontés les frères Correia et leur copain ne va pas rester un cas isolé. Elle est la première d’une longue série. Quelques semaines à peine après le premier incident, la région de Colares va connaître une incroyable série d’attaques venues du ciel qui fera de nombreuses victimes parmi la population. À chaque fois, les témoins rapportent la même chose : les lumières qu’ils ont pu observer les auraient attaqués avec des rayons lumineux.

La psychose s’empare de la région et entre 1977 et 1978, ses habitants ne vont plus regarder le ciel de la même façon, car ils ont peur. La police ne sait plus où donner de la tête, on comptabilise des dizaines de témoignages, tous disent la même chose, les victimes racontent avoir été frappées par des rayons lumineux avant d’être paralysées. Les témoins présentent tous des traces de brûlures qui ressemblent à des morsures. Tous les jours, la presse locale fait un article sur ce qui va devenir le nom commun pour ces ovnis : les ChupaChupa…(ndlr : sucer en portugais). Inquiets et effrayés, les habitants décident de tous se regrouper la nuit pour dormir.

À la fin de l’été 1977, les femmes et les enfants sont regroupés dans les maisons et la nuit les hommes organisent des tours de garde. Le ballet des lumières mystérieuses continue. Lorsqu’elles apparaissent dans le ciel de Colares, certains téméraires tirent des feux d’artifice et tapent sur des bidons pour tenter de les effrayer.

LE DR CARVALHO

Devant ce vent de panique, un docteur va se porter au secours des victimes. Une certaine Wellaide Carvalho. Âgée de 23 ans, la jeune femme travaille pour la santé publique régionale. Lors des examens effectués sur les victimes, le docteur va constater des choses inexplicables d’un point de vue médical. Elles présentent toutes exactement les mêmes symptômes : maux de tête, fièvres intenses, tremblements, pression artérielle basse, et nausées. La jeune femme va également

noter des brûlures au niveau du thorax et de la tête, mais aussi des lésions qui ressemblent à des dommages causés par des radiations. Wellaide Carvalho va aussi constater que la peau des victimes se nécrose en quelques heures, ce qui est une anomalie quand on sait qu’il faut normalement plusieurs jours pour qu’une peau brûlée se nécrose. Parmi les blessés, deux vont décéder en à peine 24 heures après les faits. Elle est désemparée et déroutée. Toutes les victimes présentent de multiples trous dans la peau, parfois jusqu’à 8, comme si la peau avait été transpercée par des aiguilles.

DU RENFORT & L’ARMÉE

Perdu face à l’ampleur de la situation, le Dr Carvalho sera rejoint par d’autres médecins de la région. Ne pouvant pas protéger sa ville, le maire de Colares demande de l’aide à l’état. L’armée brésilienne sera dépêchée sur place et va déclencher dans le plus grand secret l’Opération « Prato » confiée au colonel Hollanda. Le militaire n’a qu’une mission, celle d’identifier discrètement la menace. La mission va durer 4 mois durant lesquels les militaires vont récolter des informations qui sont mentionnées dans un rapport de plus de 1000 pages qui va rester caché pendant 31 ans.

LA RETRAITE DÉLIE LES LANGUES

C’est le même colonel Hollanda qui va remettre en lumière ce que l’on appelle « l’affaire Colares ». Durant plusieurs années, l’armée a tout fait pour ne pas trop ébruiter ce fait divers, mais une fois à la retraire l’ancien militaire va se confier à un journal consacré aux Ovnis et déclarer : « les OVNIS existent, les forces armées enquêtent sur leurs manœuvres et dissimulent les cas à la population ». Une déclaration qui va causer un véritable raz de marée médiatique… toutes les télés brésiliennes reprennent ses déclarations, mais le 2 octobre 1997, on le retrouve mort. La thèse du suicide sera retenue, bien que certains attribuent son décès à ces déclarations.

DOSSIER DÉCLASSIFIÉ

En 2008, le gouvernement brésilien va déclassifier une partie du dossier qui fait 1600 pages. À sa lecture, on y apprend que dès le début de l’opération « Prato », en août 1977, un hélicoptère de l’armée,qui acheminait du matériel, fut à deux doigts d’entrer en collision avec un de ces engins volants et qu’il fut même pris en chasse par l’un de. Un dossier fait de 500 photos prises par l’armée et de 16 heures de films (8mm) qui, eux, sont toujours classés secret défense.

LA RENCONTRE AVEC L’OVNI

Le dossier va nous apprendre que fin novembre 1977, le colonel Hollanda et ses hommes ont passé des nuits entières dans la jungle amazonienne pour accumuler un maximum d’informations. Durant l’une d’entre elles, le groupe de militaires se serait retrouvé nez à nez avec un gigantesque objet noir de 30 mètres de diamètre, volant de manière stationnaire à 200m d’altitude. Ils seront tirés comme des lapins par l’engin qui aurait émis un puissant rayon lumineux. De son côté, un autre militaire, le sergent Costa dira que « Ces ovnis volent à des altitudes et des directions variées, et manœuvrent de manière complexe », avant de rajouter « ces objets sont intelligemment dirigés ».Dans le rapport, on comprend aussi que

le 5 décembre 1977, le colonel Hollanda sera sommé de mettre fin brutalement à l’opération « Prato ». Personne ne comprend pourquoi d’autant que la presse locale rapporte que des survols d’ovnis et des attaques ont eu lieu jusqu’à la fin du mois de mars 1978. À partir de là, la rumeur va courir et dira que la CIA américaine a pris les choses en main.

À ce jour, on ne sait toujours pas vraiment ce qui s’est réellement passé entre 1975 et 1978 à Colares, mais une chose est sure :10 personnes sont mortes et 400 furent blessés.

Bob Bellanca (rédaction@btlv.fr)

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