8 novembre 2023 – Et si l’intelligence artificielle ramenait les morts à la vie. Musicalement, c’est ce qui vient de se passer avec les Beatles et leur nouveau titre « Now and then » entièrement écrit, chanté, produit par l’IA. Mais les startups de l’IA pensent pouvoir aller encore plus loin.
LE TOURNANT
Dès qu’il a pris conscience de la mort, l’homme a tenté de savoir ce qui se passe après et surtout comment il pouvait devenir immortel. Les égyptiens croyaient qu’il existe un royaume qui accueille tous ceux qui passent de l’autre côté de la rive et ce ne sont pas les seuls, il en est ainsi dans de nombreuses cultures. Avec les nouveaux progrès en matière de robotique et de modèles avancés d’intelligence artificielle, on se rapproche de la vie éternelle. Les chercheurs en IA, financés par des entrepreneurs désireux de tirer profit de notre anxiété, développent déjà des répliques IA d’humains vieillissants.
Les entreprises comme HereAfter et Deepbrain AI utilisent la même technologie que celle utilisée pour les deepfakes et les chatbots afin de créer des répliques numériques de nos êtres chers avant leur décès.
DES DONNÉES RÉCOLTÉES AUPRÈS DU VIVANT
Ces répliques utilisent les informations, les habitudes, et les souvenirs personnels fournis par des humains au crépuscule de leur vie afin de créer une copie des plus convaincante. De son côté, le groupe transhumaniste Digital Immortality Now, développe des méthodes et des protocoles pour enregistrer et collecter correctement des données des humains qui le souhaitent afin de les utiliser via une IA pour ressusciter numériquement une personne décédée.
Quand on voit les progrès réalisés en terme de robotique, il est certain qu’un jour, notre âme qui aura été capturée par une IA, pourra être introduite dans notre jumeau robot. Lors des derniers salons sur la robotique, on a pu voir le robot de Hanson Robotics qui nous ressemble de plus en plus. Reste à savoir si Will Smith pourra nous protéger de ces humains du futur, et pour certains malveillants, comme dans le film I.Robot
Bob Bellanca (rédaction btlv)