SURVIE DE L’ESPÈCE HUMAINE : si les vers de terre disparaissent, l’homme sera en danger (btlv.fr/source RTBF)

7 mars 2018 : Si on sait que la disparition des abeilles serait catastrophique pour la vie de l’homme sur notre planète, on sait désormais qu’il en est de même avec les vers de terre. Un constat relayé par la déclaration au Muséum de Sciences naturelles de Bruxelles et repris par la télévision belge (RTBF) de l’astrophysicien québécois Hubert Reeves. Pour lui, il est aussi dramatique que le réchauffement climatique : « Nous sommes en train de vivre un anéantissement biologique », « une extinction de masse des animaux ».

Venant d’éditer une bande dessinée sur la biodiversité. Il est bon de rappeler que les vers de terre sont des invertébrés qui vivent dans le sol entre 15 et 30 centimètres de profondeur, et font respirer le sol en passant leur vie à creuser des galeries souterraines.

UN PROCESSUS PRECIS

Les vers de terre ingurgitent de la matière organique née de la décomposition des branches des arbres et de leurs feuilles. Une mécanique bien huilée qui engendre la production d’un fertilisant pour les sols. L’astrophysicien, comme bons nombres d’ingénieurs agronomes, le souligne, l’invertébré en question est celui qui rend nos sols fertiles. Pour le scientifique si : « La diminution des vers de terre ne fait pas la une des journaux, elle est cependant tout aussi grave que le réchauffement climatique. Il faut alerter sur l’importance de préserver la nature sous cette forme qui est proche de nous, mais que la plupart du temps nous ignorons parce que ça marche tout seul ».

vers-de-terre

UNE DISPARITION RESPONSABLE DES CRUS

Lors de leur venue à btlv, les époux et agronomes, Claude et Lydia Bourguignon nous rappelaient qu’en creusant leurs galeries, les vers de terre facilitent la pénétration de l’eau dans les sols. Avec la diminution du nombre de vers de terre dans nos champs, l’eau des pluies a du mal à être drainée, ce qui engendre les crues que l’on peut observer de plus en plus souvent dans les zones agricoles. Il est facile de voir si un sol est pauvre en vers de terre, lors de fortes pluies, on remarque des flaques dans les champs. Le signe d’une rareté ou d’une absence de vers de terre.

LA FAUTE À QUI ?

Les pesticides sont les grands responsables de ce génocide. Leur présence trop importante dans l’agriculture moderne est un fait. En 1950, on constatait deux tonnes de vers par hectare cultivé, aujourd’hui on estime qu’il n’y aurait plus que 200 kg pour la même surface. Hubert Reeves le rappelle et demande à ce qu’un équilibre soit de retour. Dans le cas contraire, cela aurait des conséquences dramatiques pour notre alimentation et donc notre survie sur la terre.

Bob Bellanca (rédaction btlv.fr)

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