13 mars 2025 – On supputait que les reliques de l’Arche de Noé se trouvaient en Turquie à l’emplacement de la formation de Durupinar. De nouvelles analyses apportent de l’eau à cette théorie ; selon les résultats, cet endroit, était bien sous l’eau il y a environ 5 000 ans.
La Bible nous dit que Noé, aurait construit une Arche afin de sauver du déluge, deux représentants de chaque espèce animale. Que l’on y croit ou pas, l’histoire nous raconte, depuis l’Antiquité, que grâce à cette initiative, Noé a sauvé le monde lors d’un déluge dévastateur eut englouti la terre. Depuis, les chercheurs n’ont jamais cessé de vouloir retrouver les vestiges d’un tel navire.
L’ARCHE DE NOÉ EN TURQUIE ?
En Turquie, à environ 3 km au nord de la frontière iranienne et à environ 2 080 mètres d’altitude, la formation de Durupinar, est considérée par certains comme les restes pétrifiés de l’arche elle-même. Il est vrai que les photos prises de haut, montre une forme qui peut faire penser à un vaisseau. De plus, sa taille semble correspondre à peu près à celle de l’arche, décrite dans la Bible comme mesurant « trois cents coudées de long, cinquante coudées de large et trente coudées de haut », soit 133 mètres de long pour 22 mètres de large.
Selon, une nouvelle étude des indices indiquent que toute la région était sous l’eau au moment du Déluge biblique. Pour en arriver à cette conclusion, 30 échantillons de sol et de roche ont été analysés et ont révélé la présence de matériaux argileux, de dépôts marins et même de traces de petits coquillages datant d’environ de 3 500 à 5 000 ans.
Pour l’équipe internationale de chercheurs emmenée par professeur Faruk Kaya : « Nos études montrent que cette région abritait la vie à cette époque et qu’à un moment donné, elle a été recouverte d’eau, ce qui renforce la possibilité d’un événement catastrophique de grande ampleur », a écrit l’équipe internationale de chercheurs.
Le professeur Kaya a rajouté : « D’après les premiers résultats, on pense qu’il y a eu des activités humaines dans cette région depuis la période chalcolithique. »
Malgré tout, rien ne prouve, toutefois, que la formation de Durupinar soit l’Arche de Noé elle-même, ils ajoutent simplement des éléments supplémentaires qui peuvent laisser penser que ce site, situé près du mont Ararat, pourrait être lié au récit biblique de Noé et du Déluge. Que l’on puisse le confirmer un jour reste la tâche à la plus ardue, d’autant que ces dernières preuves sont loin d’être concluantes : « Avec la datation, il n’est pas possible de dire que le navire est ici. » admet le professeur Kaya.
L’ARCHE DE NOÉ DIVISE
Par ailleurs, les géologues soutiennent que la formation de Durupinar n’est rien de plus qu’une caractéristique géologique naturelle. Parmi eux, le professeur Lorence Collins de l’Université d’État de Californie à Northridge, qui en 2016, dans un article édité dans une revue à comité de lecture, a montré que la structure en forme de bateau est en fait formée par l’érosion du substrat rocheux environnant par des débris de glissement de terrain.
Qui plus est, et comme l’ont souligné de nombreux scientifiques, il faut des millions d’années pour que le bois se fossilise en pierre, donc l’Arche de Noé ne peut pas avoir été pétrifiée en seulement 5 000 ans. Cependant, l’équipe de recherche sur le mont Ararat et l’Arche de Noé insiste sur le fait que des études supplémentaires sont nécessaires et continue de collecter des fonds pour un centre d’accueil des visiteurs sur le site. Pour ne rien louper de l’actualité archéologique, inscrivez-vous à la newsletter btlv.
Bob Bellanca (rédaction btlv – Crédit photo home page @NoahsArkScans.com)
