5 novembre 2020 — C’est peut-être le Graal des ufologues, ce 5 novembre 1990 aux alentours de 19 heures une vague d’observations d’OVNIS est rapportée en France et en Europe.
Pour commémorer cet anniversaire btlv.fr sort de ses archives secrètes 3 podcasts exclusifs avec Joël Mesnard ancien directeur de la revue “Lumières dans la nuit”, qui annonçait dans le numéro 306 de cette revue, peu après la « vague », une « découverte en ufologie : LE PARASITAGE DES RENTRÉES ATMOSPHÉRIQUES », et sélectionnait « six cas parmi les plus probants » prouvant selon lui qu’il y avait eu autre chose que la rentrée atmosphérique ce soir-là dans le ciel.
Pour les autorités, il n’y a pas de mystère, il s’agit de la rentrée atmosphérique d’un étage d’une fusée russe, avec carte et graphiques à l’appui. Pourtant, pour les ufologues, tout cela ne prouve rien, il y a trop d’incohérences et tous les déplacements décrits ne correspondent pas à la trajectoire officielle.

PLUS DE MILLE TÉMOIGNAGES RÉPERTORIÉS
Cette affaire est incroyable tout d’abord par le nombre de témoins, plus de mille répartis sur la France, qui ont été très surpris d’observer un phénomène lumineux de grande envergure traverser le ciel, très dégagé cette nuit-là.
Le GEIPAN (Le Groupe d’études et d’information sur les phénomènes aérospatiaux non identifiés est un service du CNES) recevra de nombreux témoignages via la Gendarmerie nationale, le rapport est consultable ici.
Pourtant, dans tous ces témoignages recueillis, certains sont très troublants. Des témoins décrivent une « ville flottante ». D’autres évoquent des changements de direction et de vitesse, des vols stationnaires, un objet qui suit le relief du paysage, qui se déplace sous la ligne d’horizon ou « illumine la cime des arbres ». Autant de prouesses que l’on peut difficilement attribuer à un étage de fusée.
Ou encore cette témoin à l’époque qui est adolescente. En cette soirée, elle promène son chien en compagnie d’une amie. Il est aux alentours de dix-neuf heures quand elle perçoit une sensation de lourdeur et ressent une ombre au-dessus de sa tête. Elle observe alors un objet en forme de triangle évoluant à basse altitude, à peu près une hauteur équivalente à un immeuble de six étages. La longueur des côté est estimée par le témoin de 20 à 30 mètres. Un phare blanc est visible à chacune des extrémités et un grand phare rouge est visible au-dessous d’environ deux à trois mètres de large. L’objet venait de l’est sud-est. Il s’est alors immobilisé au-dessus de la tête des deux jeunes filles, puis il est reparti vers le sud-est sud d’un seul coup. Il n’y a pas eu de pivotement de l’objet. En venant vers les jeunes filles l’engin avançait avec l’une des pointes du triangle en avant, s’est arrêté, avant de repartir avec une autre pointe en avant. Le témoin avait tout de suite envisagé deux postes de pilotage.
Parmi ces témoins, figurent des militaires et des gendarmes, un fonctionnaire au ministère de l’Intérieur, plusieurs maires, deux contrôleurs aériens, etc. Tous sont convaincus d’avoir vu autre chose qu’une banale rentrée atmosphérique.
François Deymier (rédaction btlv.fr)