5 avril 2022 – Connaissez-vous l’histoire de La Pascualita ? Le 25 mars 19630, la propriétaire de la boutique La popular, Pascuala Esparza installe son tout nouveau mannequin dans sa vitrine.
Dans la ville de Chihuahua au Mexique, les habitants La Pascualita. Beaucoup sont troublés par ra ressemblance avec un être humain. Ses yeux brillants et maquillés, son léger sourire et le détail de ses mains sèment le doute parmi les passants.
Certains ont aussitôt fait le rapprochement avec la fille décédée de la propriétaire. Était-ce son cadavre embaumé ? La jeune femme se trouvait devant l’autel pour se marier quand elle a été piquée par un scorpion, entrainant sa mort. Les rumeurs auraient alors laissé entendre que la mère, inconsolable, avait embaumé sa fille, revêtue d’une robe de mariée et l’aurait ensuite exposée dans la vitrine de sa boutique.

La Pascualita dans la vitrine de la boutique La Popular
LA FRÉNÉSIE AUTOUR DE PASCUALITA
La légende autour de Pascualita gagne en popularité au point que la propriétaire reçoit de plus en plus d’appels de personnes condamnant son geste. La pauvre femme a beau démentir et même poster une annonce dans le journal pour expliquer la vérité, personne ne la croit.
Les habitants commencent à alors à dire que le mannequin sourirait à certains passants, allant jusqu’à parfois tourner la tête pour les suivre du regard. D’autres disent qu’’il changerait de place pendant la nuit.
On raconte même qu’un mage français se serait épris de Pascualita et lui aurait redonner la vie pendant la nuit pour l’emmener danser. Il la ramènerait ensuite au magasin au petit matin, avant que les gens ne se lèvent.
PASCUALITA : UN MANNEQUIN OU UN CADAVRE ?
La légende autour du mannequin ne s’est pas arrêtée à la mort de la propriétaire. Au contraire, certains habitants pensent que son esprit aurait pris possession du modèle.
D’ailleurs, des employés de la boutique ne sont pas à l’aise en sa présence. Quelques uns rapportent avoir vu La Pascualita pleurer, ou alors transpirer. Ils racontent aussi que lorsque sa robe de mariée est changée, elle se rend dans l’arrière-boutique pendant la nuit pour en mettre une autre si elle n’aime pas ce qu’elle porte.

Les mains de la Pascualita / © Quotev
Lors de la fête des morts, les enfants du quartier viennent lui rendre hommage et dépose devant la vitrine des crânes en sucre, des fleurs et des bougies.
Le propriétaire actuel n’est pas mécontent de l’engouement autour de La Pascualita, car il se dit même que porter sa robe de mariée promet un mariage heureux. Cependant, il se garde bien de répondre lorsqu’on lui demande s’il s’agit d’un simple mannequin ou du cadavre de la fille de l’ancienne propriétaire.
Noémie Perrin (rédaction btlv.fr)