31 janvier 2022 – Le mystère d’Oumuamua n’est toujours pas élucidé. Il y a 5 ans, un visiteur inconnu faisait son apparition dans notre galaxie. Jusqu’à présent, les chercheurs ne connaissent toujours pas sa nature. En effet, ils possèdent très peu d’information à son sujet. En revanche, une mission spatiale pourrait bientôt voir le jour afin de l’étudier.
Oumuamua ou encore 1I/2017 U1 est difficile à caractériser. Nous savons seulement qu’il a été découvert en octobre 2017 et qu’il mesure 400 mètres de long. D’après les recherches effectuées, il proviendrait de la constellation de la Lyre. Sa forme arrondie fait penser à un cigare.
Le Oumuamua tel qu’il est observé © ESO
Cependant, les chercheurs ont remarqué que Oumuamua a libéré du gaz. C’est une observation intéressante, car on observe la même chose chez les comètes.
Les scientifiques ont émis quelques hypothèses mais aucune d’entre elles ne peuvent encore être affirmées. Pour certains, il s’agirait d’un fragment d’une planète ou d’un objet rocheux, tandis que d’autres suggèrent que c’est peut-être un vaisseau spatial.
D’ailleurs, en 2018, des chercheurs du projet Breakthrough Initiatives se sont intéressés à cette idée. Ils ont mené des recherches grâce au plus grand radiotélescope orientable du monde, the Green Bank Telescope. L’objectif était d’essayer de capter des transmissions radio. Mais les résultats ont réfuté cette hypothèse.
UNE MISSION SPATIALE POUR DÉCOUVRIR OUMUAMUA
Étant donné le peu d’informations, une mission spatiale pourrait voir le jour dans quelques années. Le projet a été proposé par un groupe de bénévoles de Institut d’études interstellaires (l’Institute for Interstellar Studies, i4is), une société à but non lucratif basée au Royaume-Uni.
En 2028, un vaisseau pourrait être lancé en direction de l’objet, ce qui permettrait de l’étudier et de comprendre enfin de quoi il s’agit. Il faudra environ 26 années avant que le vaisseau puisse rejoindre ce dernier. Voilà un projet plutôt ambitieux, en sachant que Oumuamua va bientôt quitter notre galaxie.
Valentin Rican (rédaction btlv.fr Source arXiv)
