6 juillet —Dans le sud-est du Mexique, dans des grottes sous-marines de la péninsule du Yucatan, on a découvert des vestiges de mines d’ocre vieilles d’environ 12 000 ans.
C’est une organisation privée le Centre de recherche du système aquifère Quintana Roo (CINDAQ) qui a exploré le site et qui a fait cette découverte.
Pour accéder à ses grottes, qui à l’origine n’étaient pas dans la mer, il faut parcourir environ 10 kilomètres à l’intérieur des terres des célèbres plages des Caraïbes mexicaines
Les plongeurs ont dû parcourir plusieurs kilomètres à travers des grottes et des passages qui n’atteignent parfois que 70 centimètres de large.
UN PAYSAGE SOUTERRAIN MODIFIÉ
On a établi que cette zone avait été habitée il ya plus de 10 000 ans, de plus on a constaté que le paysage souterrain avait été modifié de manière artificielle.
Les explorateurs ont prélevé des échantillons, ont pris plus de 20 000 photos et fait des heures d’enregistrement vidéo. Ils les ont remis à l’Institut national d’anthropologie et d’histoire (INAH) ainsi qu’à d’autres experts internationaux de différentes disciplines, qui s’emploient à une évaluation l’importance du site.
“Cela a révélé pour la première fois des sites miniers remarquablement préservés qui comprennent des lits d’extraction, des fosses, des outils d’excavation et des débris” selon le CINDAQ.
Les premiers constats indiquent que l’ocre rouge était un pigment minéral très apprécié par les premiers habitants de l’hémisphère occidental, ce qui les aurait incités à explorer ces endroits dangereux pour l’obtenir.
INONDÉS IL Y A 8 000 ANS
Les passages souterrains étaient à l’origine hors de l’eau, mais ils ont été envahis par la mer
l y a environ 8 000 ans, créant des conditions idéales pour préserver les traces de l’activité humaine ancienne.
Les preuves de l’activité minière suggèrent qu’elle s’est étendue sur une période de 2 000 ans et s’est produite il y a entre 12 000 et 10 000 ans.
Pour en savoir plus sur l’archéologie mystérieuse vous pouvez écouter l’émission avec l’historienne Bleuette Diot:
Et si nous n’étions pas les premiers ? en cliquant ici.
François Deymier (btlv.fr/source INAH)
